La Haute-Savoie porte la candidature française pour les championnats du monde de cyclisme en 2027. Seize disciplines sont prévues, du VTT à la route.
Les « Super-championnats du monde » en France dans cinq ans ? La candidature française pour l’organisation des Mondiaux de cyclisme a été officialisée. Michel Callot, Président de la Fédération Française de Cyclisme, l’a annoncé aux côtés de Martial Saddier, Président du Conseil départemental de la Haute-Savoie. En effet, c’est dans le département alpin que pourraient se tenir les prochains Mondiaux : « La Haute-Savoie, terre de haute montagne et de cyclisme, est fière de porter la candidature de la France pour conquérir le sommet », ont-ils déclarés conjointement. Roxana Maracineanu, ministre déléguée aux Sports, s’est jointe à l’annonce. Président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, Laurent Wauquiez était aussi présent.
Seize disciplines au programme
Ces « Super-championnats du monde » rassemblent toutes les disciplines du cyclisme, allant de la route au VTT cross-country ou encore la descente. Une formule initiée par l’Union Cycliste Internationale (UCI) et qui se matérialisera pour la première fois à Glasgow en 2023. La fédération internationale souhaite en faire un grand événement qui se tiendrait tous les quatre ans. Ainsi, les treize mondiaux habituellement organisés séparément se retrouveraient sur une période d’une dizaine de jours.
Un département propice
Avec un véritable ancrage dans l’histoire du cyclisme et un relief propice aux pratiques diverses du vélo, la Haute-Savoie fait office de terrain de jeu idéal. Le département compte 3000 km d’itinéraires cyclistes balisés, auxquels s’ajoutent 450 kilomètres de piste VTT. Deux Mondiaux sur route s’étaient déjà tenus en Haute-Savoie, cela remonte à 1964 et 1980. Vainqueur de cette dernière édition, marquée par la Côte de Domancy, Bernard Hinault est d’ailleurs le parrain du projet. Les championnats du monde de VTT qui se tiendront en 2022 aux Gets, comme en 2004, sont aussi un élément important du dossier. La candidature française est opposée à celle des Pays-Bas.