Le département a accueilli la huitième étape du Tour de France durant les 30 premiers kilomètres de la première escapade en montagne pour les coureurs de la Grande Boucle. Le départ d’Oyonnax aura offert un beau coup de projecteur pour le département 01.
Au-delà du coup de pub extraordinaire que représente toute la machinerie du Tour de France et sa diffusion en mondovision, des 6000 drapeaux floqués « Ici c’est l’Ain », c’est tout un département qui a pu enfin faire la fête autour du cyclisme. Les acteurs, fans, licenciés attendaient tous ce rendez-vous, pour vibrer à nouveau à travers les deux roues après des mois sans compétition. Patrick Vacle, président du comité de l’Ain savoure : « Nous avons enregistré une légère baisse des licenciés à cause du Covid, mais l’effet Tour de France se ressent toujours sur les inscriptions. Voir le peloton donne un coup de boost aux jeunes qui ont envie de faire comme les coureurs professionnels. »
Le seul local de l’étape, l’Aindinois Pierre-Luc Perichon, a pu s’offrir un beau bain de foule dans son département, notamment à l’occasion de la présentation des équipes. « Ça fait plaisir d’être là, sur les routes du département, avec ceux qui m’encouragent toute l’année ». Le directeur du Tour, Christian Prudhomme, ne regrettait pas non plus son choix d’emprunter les routes du 01 : « Les élus de l’Ain aiment le Tour de France et le cyclisme. Le département possède des routes faites pour le cyclisme en compétition, que ce soit pour des arrivées en plaine, en moyenne montagne ou avec cette formidable montagne qui a accueilli une arrivée l’an dernier (le col du Grand Colombier). L’Ain est une belle terre de vélo ».