Championne du monde sur route chez les juniors, Julie Bego a crevé l’écran à Glasgow. Voilà désormais la jeune cycliste bien lancée sur la route du haut niveau.
Une joie immense pour une championne qui l’est toute autant. Du côté de Glasgow, Julie Bego est allée au bout de son rêve pour devenir championne du monde junior de cyclisme sur route. Elle a su venir à bout des pièges de la cité écossaise pour s’imposer au terme d’un scénario de haute volée. À 18 ans, elle a eu les honneurs de la Marseillaise et portera le fameux maillot arc-en-ciel. C’est la première fois depuis 2010 qu’une Française remporte ce titre, depuis le succès il y a 13 ans de Pauline Ferrand-Prévot.
Une arrivée très attendue chez Cofidis
« C’est juste incroyable ! Avant la course, on s’était dit avec toutes mes coéquipières qu’on voulait ce titre de championne du monde. Nous avons fait une superbe course d’équipe et je suis très heureuse de l’avoir emporté. Les filles ont commencé à attaquer dès les premiers tours mais à chaque fois, le peloton revenait sur les attaques tellement ça allait vite. Dès que j’ai porté mon attaque, je suis parvenue à prendre une vingtaine de secondes d’avance et j’ai tout fait pour tenir jusqu’à la fin. C’était vraiment dur jusqu’au bout mais j’ai tenu », confie la jeune cycliste. « Le fait de savoir que j’allais intégrer Cofidis m’a apporté plus de sérénité et m’a permis de me concentrer sur les courses. »
Des études à mener à bien en parallèle
Julie Bego va en effet désormais se concentrer sur un nouveau challenge : découvrir le plus haut niveau du cyclisme féminin au sein de l’équipe Cofidis. « C’est une fille que l’on suit depuis un peu plus d’un an », explique Gael Le Bellec, directeur sportif de l’équipe. « On savait qu’elle avait le niveau pour s’imposer mais y parvenir est incroyable ! » La jeune femme pourra mener sa carrière de front avec la poursuite de ses études, ce qui était une volonté forte de sa part. Julie Bego débutera sous ses nouvelles couleurs à la fin de la saison, notamment lors des courses italiennes que Cofidis disputera. Avec l’envie évidente de lever les bras à nouveau.