Du 16 au 20 octobre, l’équipe de France de cyclisme sur piste prend part aux Mondiaux à Ballerup (Danemark). Après des Jeux Olympiques mitigés, l’heure est à un nouveau cycle pour les Bleus, notamment avec la présence d’Oscar Nilsson-Julien.
Une médaille d’or signée Benjamin Thomas… et c’est tout. Le coureur de la formation Cofidis a sauvé le bilan de la piste française lors des derniers Jeux Olympiques. Problème : le champion olympique n’est pas de la partie à l’occasion des championnats du monde, du 16 au 20 octobre, à Ballerup (Danemark).
En l’absence de Benjamin Thomas sur les épreuves d’endurance, la France va notamment miser sur Oscar Nilsson-Julien. Franco-britannique de 22 ans seulement, le pistard s’apprête à vivre des Mondiaux, après des Jeux de Paris 2024 bien particuliers pour lui. « C’était difficile de passer à autre chose après tellement d’émotions, d’autant plus en tant que remplaçant », explique Oscar Nilsson-Julien. « Mais je suis fier d’être membre d’une équipe aussi talentueuse. J’espère qu’on pourra continuer à écrire des aussi jolis souvenirs ensemble. »
« Fier d’être membre d’une équipe de France talentueuse »
Pourquoi pas dès les championnats du monde 2024, où le jeune talent de 22 ans est aligné sur l’Omnium et sur la Madison. « Deux épreuves que je connais bien », confirme le principal intéressé. Cette saison, il est devenu vice-champion de France de l’Omnium… après avoir été champion de Grande-Bretagne de la discipline il y a deux ans. Ce fils d’un journaliste et écrivain franco-suédois et d’une mère anglaise scénariste chez Netflix a tout simplement craqué pour la France… et moins pour la Grande-Bretagne. « J’ai quitté la fédé britannique, car j’étais moins fan du système anglais. Je visais la performance. »
Désormais, à 22 ans, il évolue sous les couleurs de l’équipe Van Rysel-Roubaix tout au long de l’année. Sur la route, il a remporté le Tour de la Mirabelle et une étape du Tour du Piémont pyrénéen cette année. Mais c’est bien sur la piste qu’Oscar Nilsson-Julien est le plus attendu. Lors de Mondiaux privés de plusieurs têtes d’affiche, il aura l’occasion de jouer des coudes en vue du podium. Et d’entrer en pleine lumière en vue de Los Angeles 2028.