L’équipe CIC U Nantes Atlantique a effectué sa rentrée à l’occasion du Grand Prix La Marseillaise. Entretien avec Anthony Ravard, manager de l’équipe.
Quels sont les objectifs de l’équipe pour 2024 ?
Nous voulons consolider nos résultats et faire au moins aussi bien qu’en 2023. Il faudrait que nous nous retrouvions en position de jouer la gagne sur chaque course de classe 2, mais aussi et surtout que nous soyons performants et réguliers sur les classes 1, catégorie sur laquelle on veut gagner au moins une fois. Si nous arrivons à faire tout cela nous devrions pouvoir entrer dans le top 50 du classement UCI (Union Cycliste Internationale), et intégrer le Pro Team en 2025.
Vous n’avez que 12 coureurs dans l’équipe (soit deux de moins que la saison dernière), est-ce un choix ou une obligation ?
C’est un peu des deux. On souhaitait densifier notre staff, nous employons désormais un mécanicien à plein temps par exemple. Nous avons aussi un directeur de la performance, deux directeurs sportifs, une personne qui gère la comptabilité et un assistant sportif. Au global, notre budget reste le même mais avec le staff en plus nous avons dû réduire un peu notre effectif.
Cela va-t-il vous obliger à faire des choix dans le calendrier ?
Oui, forcément. Nous allons faire l’impasse sur quelques courses comme le circuit des Plages Vendéennes. Le fil rouge de la saison sera la coupe de France et certaines épreuves telles que le Pays de Loire Tour, nous devons y jouer la gagne.
L’équipe est assez jeune, est-ce un pari de votre part ?
Nous avons toujours fonctionné comme ça, on veut former les futurs champions. Mais nous avons tout de même réussi à trouver un équilibre entre les cadres qui partageront leur expérience et les jeunes qui en ont moins. En fonctionnant comme ça il y a toujours une part de risque et d’incertitude, mais des coureurs comme Noa Isidore (transféré chez Décathlon AG2R La Mondiale Development Team cet hiver), l’année dernière, prouve que les jeunes sont capables de très bien performer. On préfère des jeunes avec les crocs que des coureurs plus âgés qui n’ont plus envie.
Propos recueillis par Gaël Taillandier