Alors que Jesus Herrada vient de remporter la Classic Grand Besançon Doubs, le peloton enchaîne déjà avec le Tour du Jura ce samedi, à partir de 10h.
Pour fêter Pâques, les fans de cyclisme ont droit à un gros week-end de vélo en Franche-Comté. Ce vendredi, la Classic Grand Besançon Doubs s’est achevée, avec sa redoutable montée finale en clou du spectacle. Avec un parcours différent, mais tout aussi exigeant, le Tour du Jura prendra son départ ce samedi 16 avril, à partir de 10h. On y retrouvera les mêmes équipes engagées, et un plateau de coureurs presque identique que la veille, venu préparer les Ardennaises.
La Classic Grand Besançon, un premier extrait
Plus qu’une simple répétition, la Classic Grand Besaçon Doubs était la première mi-temps de cette étape franc-comtoise. Une course de côte, qui a déjà permis de juger les états de forme des uns et des autres. Dans le final, les principaux favoris étaient réunis dans un groupe de tête. Dans cette bataille de puncheurs-grimpeurs, beaucoup d’attaques ont fini en pétard mouillé, notamment contrôlé par le local, Alexis Vuillermoz. Finalement, ce sont les deux Cofidis, Victor Lafay et Jesus Herrada, qui ont réussi à sortir dans les 500 derniers mètres de l’ascension finale. L’Espagnol lève les bras pour la première fois cette saison.
Un parcours usant et un verdict incertain
Présent sur la course, Thibaut Pinot n’a pas joué les premiers rôles, amoindri par une blessure au dos. Son coéquipier David Gaudu, annoncé sur les courses, est finalement forfait. Si les Cofidis ont brillé, les AG2R-Citroën peuvent être déçus. Malgré de bonnes jambes, Alexis Vuillermoz et Ben O’Connor manquent la gagne (3e et 6e). Ils arriveront revanchards sur ce Tour du Jura. Contrairement à vendredi, avec une grande côte finale, il est plus difficile de savoir où se fera la différence. Au départ de Champagnole jusqu’à Nozeroy, le parcours de 168 km laisse peu de répit, avec ses 2500m de dénivelé positif. Difficile de prédire le scénario de la course, et donc le nom de celui qui succédera à Benoît Cosnefroy.