10e du classement UCI en 2022, l’équipe Cofidis veut continuer à progresser dans la hiérarchie mondiale. Pour cela, la formation nordiste mise sur la stabilité.
Dixième équipe dans la hiérarchie mondiale en 2021, pareil en 2022 : Cofidis fait du surplace. Mais la formation stagne-t-elle pour autant ? Pas vraiment. La saison passée, l’équipe nordiste s’est montrée à son avantage sur tous les terrains. Même si la gagne n’a pas toujours été au bout, les hommes en rouge et blanc ont affiché de belles dispositions. « L’objectif est de prolonger le dynamisme actuel et se maintenir parmi les dix meilleures équipes mondiales. On sent que la valeur de Cofidis monte au fil des ans. Je pense que nous avons tout pour conserver notre rythme de progression en UCI World Tour », assure Cédric Vasseur, manager général de la formation Cofidis.
Pour y parvenir, l’équipe nordiste mise sur la stabilité en 2023. L’Anglais Harrison Wood (22 ans) et le Français Axel Mariault (24 ans) sont les deux nouvelles recrues dans un effectif où le leader sera à nouveau Guillaume Martin. Le Normand privilégiera le Tour de France, en vue d’un bon classement général… mais aussi, et surtout, d’une victoire d’étape de prestige. Le grimpeur ne devrait pas doubler avec le Giro ou la Vuelta, allégeant ainsi son calendrier sur les grands tours.
Bryan Coquard a le vent en poupe
La colonie espagnole est toujours de la partie, incarnée par Ion Izagirre et Jesus Herrada. Véritables chasseurs d’étapes, les deux hommes ont l’expérience pour aller chercher quelques jolis bouquets cette année. Cofidis présente, au sein de son effectif, de nombreux puncheurs-baroudeurs capables de briller, à l’image de Victor Lafay, vainqueur il y a deux ans sur les routes du Tour d’Italie.
Côté sprint, Bryan Coquard est revenu en forme en 2022. « Le Coq », épaulé par Axel Zingle et Benjamin Thomas, entend s’imposer sur des courses renommées, lui qui était passé tout près de succès prestigieux la saison passée. Les classiques de printemps, et notamment Milan-San Remo, ont de quoi faire saliver le sprinteur français, symbole d’une formation Cofidis plus ambitieuse que jamais.