Cyclisme : Un vainqueur surprenant à Tours 

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Riley Sheehan a remporté la 11è édition du Paris-Tours au sprint devant le Britannique Lewis Askey et le Norvégien Tobias Halland, alors qu’il n’est encore que stagiaire chez les pros dans l’équipe Israel-Premier Tech. 

Riley Sheehan. Ce nom ne vous dit peut-être rien. Mais il risque de devenir bien connu dans le monde du cyclisme désormais. Hier, ce jeune coureur de 23 ans a surpris sur la classique Paris-Tours en devançant au sprint le Britannique Lewis Askey et le Norvégien Tobias Halland. Il s’agit du premier américain vainqueur dans l’histoire de la course. Arnaud Démare, double tenant du titre, termine à la huitième place.

Ce succès, Riley Sheehan ne l’a pas prédit. Mais en avait conscience. “Je ne pensais pas gagner Paris-Tours, mais je savais qu’avec mon équipe, on pouvait faire quelque chose”, a-t-il confié à l’issue de la course.

Une première victoire synonyme d’un nouveau départ ? 

Échappé dès le 25e km, le Britannique Lewis Askey (Groupama FDJ) a été repris à moins de 11 km de l’arrivée par l’Américain, les Français Olivier Le Gac (Groupama FDJ) et Joris Delbove (St Michel Mavic-Auber 93), et le Norvégien Tobias Halland Johannessen (UNO-X Pro Cycling Team). Les cinq hommes n’ont jamais été rattrapés par le peloton. Il faut dire que les traversées des chemins de vigne, des secteurs de graviers et de terre, suivi de montées et de descentes étroites ont fait un tri. L’un des favoris, Arnaud De Lie (Lotto Dstny) a dû abandonner en raison d’une crevaison. “J’aime toutes les courses qui ont quelque chose de spécial, comme celle-ci. Elles sont différentes car tout peut arriver, cela donne une opportunité à tout le monde”, appuie-t-il.

Ainsi, cette édition s’est terminée au sprint entre les cinq coureurs de tête. Riley Sheehan n’a pas hésité à tenter sa chance. “Je n’ai pas réfléchi, je voulais juste ne pas faire d’erreur et y aller à fond, a indiqué le cycliste stagiaire de l’équipe Israel-Premier Tech. Je voulais me prouver à moi-même mais aussi à tout le monde que les Américains sont toujours de bons coureurs”. Et c’est pour lui, l’une des consécrations dans sa jeune carrière qui s’annonce prometteuse et qu’il faudra suivre de près à l’avenir.

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