Cyclocross : Loudéac s’allie avec S1neo pour entrer sur le circuit UCI

Icon Sport

Pour la saison de cyclocross de cet automne, le VCP Loudéac change de braquet. Le nouveau partenariat signé avec la marque S1neo donne à l’équipe bretonne l’occasion de disputer des courses UCI, et de nourrir de revoir à la hausse ses ambitions à l’échelle nationale.

C’est un passage dans une autre dimension pour le VCP Loudéac. En se rapprochant de la marque de cycles S1neo, basée à Angers, le club breton décroche désormais le label UCI pour sa section cyclocross. Un partenariat rendu officiel en mai dernier, mais amorcé depuis plusieurs années, d’après les protagonistes. « Je souhaitais ce regroupement depuis quelque temps déjà », affirme à Direct Velo Johanny Delmas, à la tête de S1neo. « Johanny souhaitait se rapprocher d’un club » confirme Cédric Garnier, manager des cyclocrossmen de Loudéac. « Pour lui, notre club possède une véritable histoire avec le cyclocross. Il nous a contactés et un vrai partenariat a été mis en place. »

La fusion fait la force

Le président du VCPL, Patrice Etienne, accepte les négociations mais tient à garder Loudéac dans le nom : la team S1neo-Loudéac est née. Six coureurs composent cette équipe chez les seniors. Parmi eux, des membres du club breton avec Gabriel Bolgiani, Anaïs Grimault et Tony Périou, mais aussi deux coureurs de l’ancienne team S1neo, Valentin Humbert et Martin Groslambert (8e du dernier championnat de France de cyclo-cross à 19 ans). Dernière recrue, le japonais Raito Suzuki, champion national espoirs de cyclo-cross.

De nouveaux moyens…

Un budget qui augmente et un partenariat équipement garanti, le VCPL en sort grandie et se rapproche d’un fonctionnement plus professionnel.  « Avant, chaque coureur avait son partenariat. Désormais, nos cyclistes de la team auront le même matériel à disposition » explique Cédric Garnier. Toutefois, les cyclistes ne seront toujours pas rémunérés par la structure, et le staff reste bénévole.

…et de nouvelles ambitions

Si les coureurs pourront désormais participer au courses internationales UCI au plus haut niveau, le fil rouge reste la Coupe de France. « On vise des places dans les cinq premiers français » annonce le manager dans les colonnes du Télégramme. « Nous n’étions pas assez reconnus au niveau des courses françaises. Maintenant qu’on a ce nouveau statut, il faudra répondre sur les routes. » Une réponse qui commence dès ce weekend du 18 septembre, avec la première course UCI à Jablines (Seine-et-Marne).

Quitter la version mobile