Chef d’entreprise de 58 ans originaire de Seine-et-Marne, Hervé Quinet participe en ce moment à son premier Dakar. Un rêve qu’il pensait impossible il y a encore quelques années.
Hervé Quinet et la course automobile, c’est une grande histoire d’amour. Ce cinquantenaire est un passionné. Depuis près de 20 ans, toujours accompagné de son épouse Marie-Laure, ils participent à des courses en tout genre : auto-cross, rallye asphalte, rallye terre ou encore rallye raid. Il l’a toujours répété : la consécration pour lui était de participer un jour au Dakar. Mais en 2011, une tragédie frappe le pilote amateur, remettant ses rêves, ses ambitions et même sa vie en question.
Il ne pensait pas pouvoir remonter dans une voiture de course un jour
Il y a maintenant 10 ans, Hervé Quinet est victime d’un infarctus. Le diagnostic est sans appel : il doit subir une opération à cœur ouvert en urgence. A son réveil, le verdict du médecin tombe : il ne pourra sans doute jamais remonter dans une voiture de course. C’était sans compter la détermination du francilien d’origine car un tout petit peu plus de 6 mois plus tard et une longue rééducation, le voilà au départ des 24h Tout Terrain de France, et un peu moins d’une décennie après, Hervé Quinet s’est élancé dimanche dernier au départ du 44ème Dakar de l’histoire.
Courir pour la bonne cause
Pour réaliser son rêve, Hervé Quinet est bien entendu accompagné de son épouse et co-pilote Marie-Laure mais également par un équipage d’une dizaine de personnes, des amis pour la plupart, qui vont le suivre et l’assister pour faire en sorte qu’il puisse aller au bout de ces 15 jours de rallye. Car il n’est pas le seul à souhaiter le voir franchir la ligne d’arrivée le 14 janvier prochain. En effet, il court pour l’association « Cœur et Santé », qui aide à la réadaptation cardiovasculaire des patients ayant eu un accident cardiovasculaire, à qui il a promis de verser 1€ par kilomètre parcouru, soit près de 8 000€. Et parce que malgré tout ce qu’il a traversé, Hervé Quinet garde un grand cœur, il versera cette somme, même s’il est amené à abandonner.
Jules Mermier