Le Dakar 2024, qui débutera le 5 janvier en Arabie Saoudite, propose aux pilotes un parcours compliqué, marqué par plusieurs moments clés.
« Nous avons pris comme un défi de concevoir la cinquième édition en Arabie Saoudite comme la plus relevée de cette série en cours », pose d’emblée le directeur David Castera pour annoncer les détails de la 46e édition, dont le départ sera donné à AlUla le 5 janvier prochain pour une arrivée jugée à Yanbu en bord de mer Rouge après 7 891 km de routes, de pistes et de dunes, dont 4 727 km de spéciales.
L’épreuve poursuit l’exploration des territoires saoudiens, en allant chercher 60 % de portions inédites. Neuf bivouacs seront installés au total sur une très large bande posée sur l’axe ouest-est, sillonnée en aller-retour pour une arrivée finale à Yanbu, sur les rivages de la mer Rouge.
L’Empty Quarter, 48 heures en enfer
C’est dans l’immense désert de l’Empty Quarter que sera disputée la toute nouvelle étape « 48 heures chrono », sur des modalités particulières qui ne se limitent pas à l’heure butoir imposée sur la première séquence. Le terrain se prête particulièrement à la confection de deux parcours séparés, pour les motos et quads d’une part ; pour les autos et camions d’autre part. Les équipages de pointe FIA ne bénéficieront donc pas des traces laissées par les deux roues et devront assurer leur navigation sur la base de leur talent. Le système des « bonifications » accordées aux ouvreurs à moto depuis la dernière édition leur sera exceptionnellement appliqué.
C’est une étape d’un genre nouveau, disputée sur deux jours avec les contraintes d’une étape marathon, bien que l’entraide entre concurrents soit autorisée dans la soirée. Mais cette fois-ci, on ne choisira pas ses compagnons de cantine ou d’atelier, les pilotes et équipages étant répartis sur huit bivouacs différents. Lorsque les horloges afficheront 16h00, tous les véhicules seront tenus de s’arrêter au prochain campement qu’ils rencontreront. Sans connexion et donc sans visibilité sur les performances accomplies par leurs rivaux, les pilotes camperont puis reprendront leur route le lendemain à 7h pour boucler la partie du tracé qui leur reste à parcourir. Les compteurs seront alors relevés après environ 600 kilomètres de spéciale. Encore une fois, le Dakar promet d’être l’épreuve la plus exigeante qui soit.