7700 kilomètres, dont 5100 kilomètres de spéciales : voilà ce qui attend les pilotes du Dakar 2025, du 3 au 17 janvier en Arabie Saoudite.
Pour la sixième fois consécutive, c’est en Arabie Saoudite que le Dakar va poser ses valises. Le rallye-raid le plus célèbre au monde va s’élancer le 3 janvier prochain pour une 47e édition particulièrement attendue… au programme corsé. Un prologue et 12 étapes, dont le défi de la 48h Chrono, en plus d’une étape marathon : voilà ce qui attend les pilotes.
Un retour aux sources, c’est ainsi que l’on pourrait qualifier le parcours de ce Dakar 2025. « La volonté de maintenir un niveau de difficulté élevé se conjugue précisément avec la recherche de terrains et de formats de course proches de ce qu’ont vécu les pionniers du rallye dans les années 80 », explique ainsi David Castera, directeur du Dakar.
La 48h Chrono et l’Empty Quarter en juges de paix
Parmi les difficultés majeures du parcours proposé : la 48h Chrono. Une étape géante qui s’étale sur deux jours avec une obligation de couper les moteurs à la tombée de la nuit. « Sur le défi à part de la 48h Chrono, qui flirte pour son deuxième opus avec les 1000 kilomètres de spéciale, les pilotes éparpillés dans le désert seront bien plongés dans une atmosphère intemporelle », souligne le directeur du Dakar.
Les difficultés s’enchaîneront ensuite avec très peu de répit puisqu’il faudra associer la performance et la prudence lors de l’étape marathon qui conduira jusqu’à la journée de repos programmée le 10 janvier à Ha’il. Ultime juge de paix : l’Empty Quarter, qui promet à tous un océan de sable, en particulier pour la 11e et avant-dernière étape. Tous les rebondissements sont encore envisageables dans la grande boucle de Shubaytah, à l’approche de l’arrivée finale.
Un parcours extrêmement difficile qui va mettre en valeur les pilotes les plus complets. « Les vastes étendues saoudiennes, où l’on goûte à tous les types de sables, où les pistes roulantes succèdent à des portions techniques et rocailleuses, offrent des possibilités exploitées à plein pour valoriser la performance », se réjouit David Castera. Peut-être plus que jamais, le vainqueur du Dakar sera l’homme venu à bout de toutes les embûches.