Le 3 juillet prochain, La Baule accueillera le championnat de France de salsa-bachata-kizomba (SBK). Un événement capital pour le développement du SBK sur le territoire français.
Comme tous les organisateurs, Yannick EL AMARI et Jennifer COASTA BAKKALI sont dans l’incertitude alors que le championnat de France de salsa-bachata-kizomba doit avoir lieu dans un peu plus de deux mois. « Pour le moment, nous sommes partisans du positivisme. Nous avons plusieurs plans, dont l’un où les vannes sont complètements ouvertes, même si c’est peu probable. Il y a aussi la possibilité que ce soit à huis clos. L’événement aura tout de même lieu », informe le conseiller national pour la discipline salsa – bachata – kizomba, appelée aussi SBK, auprès de la FFDanse. « Je fais partie de la nouvelle équipe en charge du SBK au sein de la Fédération Française de Danse. À nos yeux, l’objectif de ce championnat est de réunir le plus de monde possible pour répondre au mieux aux attentes. Nous attendons entre 200 et 300 compétiteurs. L’engouement est réel autour de ce que nous voulons proposer de nouveau. »
Pour répondre à cet engouement, l’organisation a souhaité mettre les petits plats dans les grands. « Le Comité régional FFDanse Pays de la Loire, sous l’impulsion de sa présidente Catherine REANT, a privatisé le Palais des Congrès de La Baule pour l’occasion », se réjouit Yannick EL AMARI. « C’est un auditorium de 900 places avec une scène immense. Il y a donc vraiment la possibilité et le souhait de mettre en valeur les participants. Un live Facebook de toutes les finales sera mis en place afin d’offrir une visibilité nationale à ces danseurs et promouvoir au mieux la discipline SBK. »
Salsa-bachata-kizomba : un trio de danses dont la pratique loisir s’est particulièrement développée depuis ces dernières années. « Mais ce n’est pas le cas de la pratique compétitive », tempère Yannick EL AMARI. « Au contraire : nous étions même en train de régresser. Il était difficile de voir cela s’éteindre, alors que nous avons un vivier important pour la compétition. Parmi les changements que nous avons souhaité apporter, nos juges seront des artistes internationaux français du SBK lors du championnat de France. Avant, lorsque l’on était champion de France de SBK, ça s’arrêtait là. Aujourd’hui, les champions de France iront aux championnats d’Europe et aux championnats du monde. Ce sont autant d’éléments qui participent à ce renouveau. Les acteurs principaux du SBK auront envie de venir à ce type de compétition. »
Ce championnat de France est donc une occasion d’évaluer les forces en présence autour de ces trois danses. « Aujourd’hui, nous sommes déjà bien placés à l’international chez les adultes en salsa. Ce n’est pas notre culture, il faut vraiment s’immerger dedans. Ce n’est pas simple, mais la France arrive tout de même à se placer. En revanche, en bachata, chez les enfants, les adolescents et les adultes, nous avons de très bons résultats et de beaux potentiels. Il y a de grands espoirs, nous avons autant de pratiquants enfants et adolescents que d’adultes. Ces jeunes sont très motivés par des danses qui ne font pas partie de notre culture, il faut les aider ! », confie Yannick EL AMARI. « Notre objectif est que le circuit de compétition progresse. Concernant le championnat de France 2022, nous sommes déjà en contact avec plusieurs salles. Ce sera encore plus ambitieux. » En attendant l’an prochain, c’est bien la date du 3 juillet 2021 que les amateurs de SBK ont coché sur leur calendrier.