Le peloton du Critérium du Dauphiné arrive dans les hauteurs alpines. Les favoris au classement général pourraient de nouveau se retrouver exposés…
Après l’étape d’hier, les favoris au général ont de nouveau l’occasion de s’expliquer. Avant le gros week-end à venir, cette sixième étape du Dauphiné est déjà un avant-goût appuyé. Certes, il n’y a pas de cols de première catégorie au programme. Mais la route s’élève assez pour parler d’étape de montagne, avec quatre côtes répertoriées. Avec trois d’entre elle à franchir dans les vingt derniers kilomètres, le final s’annonce corsé. Entre Nantua (Ain) et Crest-Voland (Savoie), il va y avoir du mouvement.
Un feu d’artifice dans les derniers kilomètres
Pour démarrer la journée, les cinquante premiers kilomètres servent d’apéritif. Rien de spécial à signaler du point de vue du relief, avant la Côte de Clermont-en-Genevois (7,5 km à 4,7 %). Première difficulté du jour, avec des pentes régulières. Après une suite d’étape accidentée, mais sans côtes classées, le peloton aborde un final très costaud. C’est le sprint intermédiaire de Saint-Jean-de-Sixt qui marque le début des hostilités. Place d’abord au Col des Aravis (7,8 km à 5,7 %), classé en deuxième catégorie. Après une descente de 11 kilomètres, rebelote. C’est dans Côte de Notre-Dame-de-Bellecombe (3,2 km à 6,1 %) et la montée finale vers la station de Crest-Voland (2,3 km à 6,6 %) que se jouera cette étape.
Enfoncer le clou ou réduire l’écart ?
Cet enchaînement de deux côtes successives sera décisif. Au moins pour la gagne de l’étape, et peut-être déjà pour le général. Après son coup de force de la veille, Jonas Vingegaard veut enfoncer leur clou. Certains de ses rivaux moins bien placés au temps pourraient tenter leur chance. D’autant que les deux difficultés présentent des pentes à plus de 12 % à leur pied. Des rampes de lancement idéales pour placer une offensive… Un relief qui pourrait correspondre à Julian Alaphilippe, bien placé au général (3e à 1’23). Si l’échappée veut aller au bout, il faudra forcément voir des hommes très costauds à l’avant. On peut imaginer des Giulio Ciccone Mikel Landa ou Richard Carapaz tenter leur chance, après s’être vu relégués loin au général (plus de trois minutes).