Dauphiné 2023 : Présentation de la 8e étape

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Alors que Jonas Vingegaard a le maillot jaune bien vissé sur les épaules, il reste une dernière étape à négocier pour le Danois sur ce Critérium du Dauphiné.

Jonas Vingegaard fait cavalier seul. Leader du général avec 2’20 » d’avance sur son premier poursuivant, le grimpeur de la Jumbo-Visma n’a pas de raison d’être inquiet. Au terme de cette huitième et dernière étape du Critérium du Dauphiné, le Danois devrait être sacré vainqueur. Une certitude qui semble déjà affirmée, tant par sa forme affichée par lui et son équipe toute la semaine, que par l’incapacité de ses adversaires à répondre. Adam Yates, son dauphin, n’a jamais été en mesure de contester Vingegaard. Pas plus que Ben O’Connor, Jai Hindley ou Daniel Felipe Martinez. Ce dernier rendez-vous laisse planer assez de peu suspens. Et pourtant, le final est alléchant.

Une journée purement alpine

Au total, cette 8e étape ne compte pas moins de six difficultés répertoriées. Soit le total de 4000 mètres de dénivelé positif, comme la veille. Une étape plus nerveuse cependant, avec peu de répit entre les ascensions. Après le départ depuis Le Pont-de-Claix, la route s’élève tout de suite avec la Côte de Pinet (6,3km à 6,1%), deuxième catégorie. Tout de suite, on enchaîne avec le Col des Mouilles (3,9km à 7%, également en deuxième catégorie). Le peloton attaque ensuite deux gros morceaux, le Col du Granier en hors-catégorie (9,6 km à 8,6 %) et le Col de Porte (7,4 km à 6,8 %, 1ère catégorie).

Grand final à la Bastille

Pour terminer cette édition 2023 du Dauphiné, le parcours se clôt sur une ascension historique. L’arrivée finale de l’épreuve est jugée au sommet de la montée finale de la Bastille, à Grenoble. Une ascension courte, mais brutale. Seulement 1,8 km de long, mais à 14,2 % de moyenne… Vous l’avez compris, certaines de ces pentes sont de véritables murs. Au milieu de l’ascension, tout un passage de 500 mètres est à 21,8 %. Un véritable feu d’artifice, et un dernier obstacle à gérer pour Vingegaard. Peut-être qu’un Alaphilippe des grands jours est finalement le mieux placé pour aller chercher le jaune, s’il est encore dans le coup en bas de la montée…

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