La 45e édition du Dakar s’est élancée samedi en Arabie Saoudite. Une épreuve plus longue et plus difficile cette année, qui concerne pas moins de 800 pilotes et copilotes.
« C’est un Dakar plus long, plus difficile, avec plus de kilomètres et plus de dunes. Ce sont les ingrédients de ce Dakar 2023. » Directeur du Dakar, David Castera ne tourne pas autour du pot : oui, ce 45e Dakar sera difficile. Une épreuve qui s’est élancée samedi, avec quinze jours de course, 8 549 km de compétition et 800 pilotes et copilotes engagés en motos, autos, quads et camions.
« On a écouté les pilotes qui voulaient un Dakar plus long »
« Il y a 14 étapes et plus de kilomètres en spéciales », détaille David Castera. « Il y a beaucoup d’ingrédients qui vont amener plus de difficultés. On a écouté les pilotes, qui voulaient un Dakar plus long et plus difficile, avec plus de dunes. » Autre innovation, elle concerne directement les pilotes avec un bivouac « très convivial et différent », souligne l’organisateur. « On a construit une petite ville au bord de la Mer Rouge. Cela constitue un retour aux sources, d’être dans un bivouac en autonomie. » Un camp depuis lequel se sont élancés les pilotes à l’occasion du prologue.
Un Dakar « vert »
Au-delà de l’aspect purement sportif, le Dakar poursuit sa transition vers l’avenir. Lors de cette édition 2023, la généralisation des biocarburants et des carburants dit synthétiques est mise en place. Des nouveaux combustibles qui réduisent de 70% l’empreinte carbone de la caravane de l’épreuve. « Nous avons initié, depuis deux maintenant, un développement afin d’organiser la transformation énergétique du Dakar », assure David Castera. « Il y a une première échéance en 2026 où tous les véhicules de pointe vont devoir être en low émissions. Pour cela, on va s’appuyer sur différentes solutions, notamment les nouveaux carburants. En 2030, la totalité de la caravane sera concernée. » Plus que jamais, le Dakar se dirige vers une nouvelle ère.