Lundi, Denis Masseglia, président du Comité national olympique et sportif français (CNOSF), donnait une conférence de presse. L’occasion d’évoquer le potentiel protocole sanitaire en vue des Jeux olympiques de Tokyo.
« Une forme de quarantaine de quinzaine » : selon Denis Masseglia, voici ce qui devrait attendre les athlètes à l’occasion des prochains Jeux olympiques de Tokyo. Le président du CNOSF assure qu’une fois sur place au Japon, « des tests matin et soir » attendent les athlètes. Une marche à suivre similaire à celle que l’on retrouve actuellement en Australie, à quelques jours du premier Grand Chelem de tennis de l’année. Cependant, rien n’est encore acté. La question de la vaccination des sportifs pour les JO de Tokyo, reportés l’an dernier en raison de la pandémie, doit être abordée mercredi lors de la commission exécutive du CIO. Cette dernière encourage officiellement la vaccination des sportifs, mais ne peut l’imposer.
« Pas question que les athlètes soient prioritaires par rapport à d’autres catégories de population mais d’ici les Jeux on peut penser qu’il y a la possibilité de les faire vacciner sans que cela ne pénalise d’autres personnes », espère de son côté Denis Masseglia, qui confie que « c’est la tenue des Jeux qui est l’enjeu final. » « On n’est pas tout seuls. Pour nos amis Japonais, recevoir des athlètes et des personnes accréditées venues du monde entier exige un peu de précaution », assure le président du CNOSF. « J’ai pris position pour la vaccination, j’espère que tous les athlètes français seront dans cette optique-là », a ajouté Denis Masseglia.