Des Français en forme olympique après Paris 2024 ?

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La Fédération Française d’Éducation Physique et de Gymnastique Volontaire (FFEPGV), en partenariat avec IPSOS, a dévoilé son 14e baromètre sport-santé.

Un effet Paris 2024 ? La Fédération Française d’Éducation Physique et de Gymnastique Volontaire (FFEPGV) a dévoilé les résultats de son 14e Baromètre Sport-Santé, réalisé chaque année avec Ipsos France, sur la pratique sportive des Français et sur l’héritage des Jeux Olympiques et Paralympiques (JOP) ainsi que de la Grande Cause Nationale 2024.

En 2024, plus de 7 Français sur 10 déclarent pratiquer une activité physique, une proportion qui, depuis 2012, n’a cessé de progresser (+17 points en 12 ans, +3 par rapport à l’an passé). Exception faite de la période des confinements en 2020, qui a été l’occasion pour de nombreuses personnes de pratiquer une activité physique (pour se dépenser et occuper le temps), la proportion de sportifs mesurée cette année n’a jamais été aussi forte.

Au-delà du nombre de pratiquants, ils sont également un peu plus nombreux à pratiquer une activité sportive de manière plus intense. Plus de 2 Français sur 5 font au minimum 3h de sport par semaine (42%, +4 pts vs 2023) et les Français font en moyenne un peu plus de 4 heures de sport par semaine (4,4h, +0,4h par rapport à 2023).

Des freins vraiment capables de disparaître ?

Depuis 2017, une tendance s’affirme : de plus en plus de Français pratiquent une activité physique en premier lieu pour garder la forme (57%, +1 pt vs 2017), pour se sentir bien (48%, +1 pt vs 2017) et pour être en bonne santé, de ne pas tomber malade (44%, +10 pts vs 2017). Cette association Sport / Santé, qui met l’accent sur une activité qui permet d’être dans une logique préventive, apparaît dès lors nettement plus présente à l’esprit des Français. Ces motivations qui justifient le plus leur pratique sportive devancent aujourd’hui assez nettement celles liées à la performance, au physique (se muscler : 27% ; perdre du poids : 23%) ou à la recherche de convivialité (s’occuper : 15% ; partager du temps avec d’autres personnes : 14%).

Même si les Français sont plus nombreux à faire du sport cette année, tous ne sont pas pour autant sportifs. Ainsi, près de 3 Français sur 10 déclarent ne pas faire de sport aujourd’hui. Parmi les freins identifiés à cette non-pratique :le manque d’intérêt : 47% des non pratiquants expliquent ne pas aimer le sport (+2 pts vs 2023), 31% manquer de temps (+3 pts vs 2023). Mais aussi un état de santé fragile incompatible avec la pratique : (26%, -2 pts vs 2023), et des contraintes économiques : le prix de certaines cotisations sportives apparaît comme un frein majeur à la pratique sportive : 29% des parents ont dû renoncer à inscrire leurs enfants dans un club en raison du prix de la cotisation, 28% des adultes.

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