Créée en 2019 par Lisa Souloy et Anouk Le Terrier, DIJO est une marque de probiotiques 100% made in France. Son but : populariser et démocratiser le bien-être du ventre.
« Avec Anouk, nous sommes amies d’enfance. Nous nous sommes rencontrées lorsque nous avions 10 ans. On faisait du poney ensemble ! » Lisa Souloy se remémore, avec le sourire, ses souvenirs d’enfance avec Anouk Le Terrier. Une amitié forte et décisive dans ce qui va suivre quelques années plus tard. « Anouk est tombée malade en 2018. On lui a diagnostiqué une maladie auto-immune de la thyroïde. À ce moment-là, c’est très compliqué pour elle : elle perd beaucoup de poids, elle est fatiguée tout le temps, elle n’arrive à rien faire… Elle se retrouve démunie. On lui annonce qu’elle va devoir prendre un traitement hormonal toute sa vie. À 26 ans, c’est difficile à encaisser, souligne Lisa Souloy. De mon côté, passionnée de sport, j’étais très au fait de tout ce qui touche au bien-être. Je faisais déjà beaucoup de sport. Je prenais des probiotiques dans le cadre de mes préparations aux marathons. Anouk ne pouvait plus rien avaler, tout allait mal dans son corps. Je la pousse alors à prendre des probiotiques. » Le résultat est alors spectaculaire. « Elle arrive ainsi à mieux vivre avec sa maladie sans passer par le traitement hormonal. À ce moment-là, on a eu un déclic. On a pris conscience de l’importance du ventre dans notre santé. C’est un élément qui régule tout. Pourtant, on est très peu informé sur le sujet. Nous avons alors décidé de créer DIJO pour ce nouveau geste de bien-être qui est celui de prendre soin de son ventre. » Les deux jeunes femmes se lancent pleinement dans cette nouvelle aventure.
« Un domaine où la pédagogie est nécessaire »
Pour les fondatrices de DIJO, sensibiliser à un geste de bien-être encore peu commun en France était la priorité. « On fait énormément de pédagogie. C’est d’ailleurs comme cela qu’on s’est fait connaître. On a beaucoup communiqué sur les réseaux sociaux. Nous avons pu voir qu’il y avait un engouement important sur le sujet du ventre. En effet, tout le monde est concerné. C’est un domaine où la pédagogie est nécessaire. On essaye d’éduquer les gens pour les aider à mieux manger et se sentir mieux au quotidien. La prise de produits doit s’accompagner de bons réflexes au niveau de l’hygiène de vie, détaille Lisa Souloy. Le point de départ de DIJO, c’est créer la meilleure cure de probiotiques possible. Avec la maladie d’Anouk, on s’est rendu compte qu’à l’étranger, dans les pays où la culture du bien-être est plus avancée, les gens prennent des probiotiques de manière quotidienne en prévention. Cela leur permet de maintenir l’équilibre de leur microbiote intestinal et d’être en bonne santé. » Le microbiote intestinal est un ensemble de micro-organismes vivants qui colonisent notre tube digestif. Les probiotiques sont ces bonnes bactéries qui permettent de réguler le microbiote intestinal et ainsi favoriser le bien-être et la bonne santé de son ventre. Au fil des années, de nombreuses études scientifiques l’ont prouvé : ces micro-organismes participent pleinement au bon fonctionnement du corps.
« Faire des probiotiques un produit de bien-être »
Convaincu de la nécessité de faire de l’usage des probiotiques un geste du quotidien, DIJO lance ses produits. « Le but était vraiment de faire des probiotiques un produit de bien-être. On voyait que c’était présent en pharmacie, dans des packagings pas très jolis. On voulait faire sortir ce produit des pharmacies et changer le rapport aux probiotiques. L’objectif, c’est avoir une optique de prévention et non plus une vision médicamenteuse, assure Lisa Souloy. Aujourd’hui, ce que nous proposons s’adresse à tout le monde. En effet, tout le monde a besoin de prendre soin de son ventre. Naturellement, il se trouve que le type de client que l’on retrouve le plus est une femme active entre 30 et 45 ans. Nos consommateurs masculins sont très souvent des hommes qui font du sport, sont intéressés par leur bien-être et ont pris conscience de l’importance du ventre. » Lisa Souloy en est convaincue : le potentiel de développement demeure très important. « En termes de leviers de développement, on souhaite évidemment augmenter la notoriété de la marque. On aimerait bien également entrer de façon plus importante dans les pharmacies. Aujourd’hui, les produits DIJO sont disponibles dans une dizaine de pharmacies. C’est l’un des objectifs sur cette année 2023. Cela doit nous permettre de nous adresser à plus de personnes. Nous avons aussi l’envie de nous développer à l’international. »
« Le ventre, c’est le deuxième cerveau »
En vue de son développement, DIJO mise aussi particulièrement sur le sport, un domaine où la santé et le bien-être sont rois. « Concernant le sport de haut niveau, on manque d’un peu de temps pour s’adresser à ce marché d’une manière sérieuse, en allant chercher des ambassadeurs par exemple ! sourit Lisa Souloy. C’est un sujet dont on parle tous les jours. Les sportifs de haut niveau sont sans doute ceux qui ont le plus vite pris conscience de l’importance du ventre. On parle beaucoup de l’alimentation du sportif. Il y a une habitude à populariser, c’est celle d’avoir une bonne base de microbiotes. Les sportifs sont des personnes sensibles à leur bien-être, qui vont aller chercher de l’information et vouloir comprendre comment leur corps fonctionne. C’est un public déjà averti et très sensible à nos produits. Le sport est donc un important marché potentiel que nous avons envie d’aller chercher. » Passionnée de sport, pratiquante pour « décompresser lorsque la vie d’entrepreneuse devient trop stressante », Lisa Souloy est convaincue que le sport est une porte d’entrée indispensable. « Au tout début de DIJO, on faisait tout nous-même : photos, colis, vidéos, etc. Tous les week-ends, on allait dans des salles de sport parisiennes afin de faire des animations et parler de nos produits. Notre premier partenaire a d’ailleurs été la salle de sport installée à Paris Madeleine. On a collaboré depuis avec beaucoup de salles de sport, révèle la co-fondatrice de la marque. Le ventre, c’est le deuxième cerveau. Le confort intestinal et la performance sportive vont de pair et sont très liés aux microbiotes. En termes d’éducation et de pédagogie, les sportifs sont beaucoup plus aptes à vouloir aller plus loin, à comprendre les produits et leurs compositions. » Avec la perspective des Jeux olympiques et paralympiques en France, et ainsi un nombre potentiellement accru de pratiquants d’une activité sportive, DIJO en a encore dans le ventre.