Dimitri Bascou : « Le but est d’avoir une stabilité financière »

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A l’occasion de la soirée dédiée au Pacte de Performance de la Fondation du Sport Français à l’INSEP, le médaillé de bronze de Rio 2016 sur 110 mètres haies revient sur l’importance du mécénat sportif.

Comment le Pacte de Performance peut-il vous aider dans votre carrière d’athlète ?

Sur tous les plans, on est dans une période difficile financièrement pour les sportifs. On a énormément de dépenses cachées, que ce soient les déplacements, les soins, l’alimentation. Il faut vraiment que toutes les mailles du filet soient intègres, qu’on arrive à englober tout le projet. Une seule fuite peut faire tout dégringoler. Le but est d’avoir une stabilité financière pour la préparation des JO de Paris 2024.

Cet événement est donc un réel avantage, avez-vous déjà bénéficié du mécénat sportif ?

Je suis en pleine recherche, j’en ai eu à l’époque par le même biais, par le Pacte de Performance, ça m’a permis de collaborer avec Eiffage pendant cinq ans, c’était une superbe expérience. Je l’ai fait en CIP (Contrat d’Insertion Professionnelle) parce que j’avais aussi envie d’avoir une expérience professionnelle, parce qu’en tant que sportif, on est que sur le terrain, je me suis dit à la fin de ma carrière, ça va être un changement de monde, ce serait déjà bien d’avoir un pied dedans pour voir comment ça se passe. J’avais alors travaillé, même si c’étaient des horaires aménagés, et maintenant j’ai cette expérience professionnelle, et je sais ce qui m’attend derrière.

Vous avez évoqué les JO de Paris 2024, comment se déroule la préparation en vue de ces Jeux ?

J’ai pu avoir la médaille de bronze aux Jeux Olympiques 2016, donc j’ai déjà pu goûter à la saveur d’une médaille olympique. Mais là, c’est différent, c’est une médaille olympique à Paris, donc c’est encore un autre niveau, ça me fait rêver. Après l’épidémie de Covid, c’était tellement compliqué que j’avais décidé de mettre un terme à ma carrière, et puis en reprenant pour dépanner, je me suis rendu compte que ça allait dans les jambes et que ce serait une erreur de ne pas tenter ma chance aux Jeux Olympiques de Paris 2024.

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