Président de la Fédération Française de boxe, Dominique Nato se réjouit de voir l’engouement autour des finales des championnats de France amateurs, organisées les 16 et 17 décembres à Asnières-sur-Seine.
Les championnats de France amateurs se déroulent ce week-end à Asnières-sur-Seine. Pourquoi avoir fait le choix de la ville des Hauts-de-Seine ?
Dominique Nato : Tout simplement parce que nous sommes en partenariat avec MK Events concernant l’organisation de ces championnats de France. Ils nous ont proposé un site nouveau, dans une salle neuve et symbolique, la salle Teddy Riner. L’évaluation de la structure a été faite par la direction administrative, tout colle bien pour organiser un très bel événement. Le but est de faire de ces finales une réussite, tant chez les femmes que chez les hommes.
Les Jeux olympiques approchent, cela rend-il ces championnats de France encore plus excitants ?
D.N : Pour les athlètes qui veulent faire les Jeux, il est certain que l’on entre dans une période assez excitante. Pour eux, ces championnats de France sont un passage obligé. Cette année, nous avons donc tous les postulants qui figurent encore dans les rangs amateurs. Ils seront tous là vendredi et samedi. On peut déplorer certaines blessures, à l’image de Samuel Kistohurry qui sera finalement forfait. Certains avaient comme objectif de faire les championnats de France dans la catégorie olympique, il y a donc beaucoup de concurrence.
Cette année, le vendredi est dédié aux femmes, avant les hommes le lendemain. Est-ce la formule idéale ?
D.N : La bonne formule, on la cherche en permanence. On a essayé, l’année passée, de proposer des combats féminins et masculins en alternance. On s’est rendu compte que cela dévalorisait un petit peu les combats féminins. Nous avons donc préféré leur consacrer une soirée, afin qu’elles puissent avoir leurs finales, et proposer les finales masculines le lendemain. Nous allons tester et voir si c’est la bonne formule. Le modèle économique et sportif des championnats de France a évolué. Désormais, les phases finales sont concentrées sur trois semaines. C’est une avancée positive.