Avec deux finales sur les deux dernières étapes des Masters de Pétanque, Dylan Rocher tient la forme. L’athlète de la Team SPORTMAG se confie avant un mois d’août chargé et décisif.
Dylan, quel bilan faites-vous de la première partie des Masters de Pétanque ?
C’est un bilan plutôt mitigé. Nous n’avons pas encore gagné d’étape, mais nous avons toujours su passer la première partie. Nous faisons finale sur les deux dernières étapes, l’objectif va donc être de se qualifier le plus vite possible pour le Final Four. Désormais, j’habite à Valence, donc je suis tout près de Romans-sur-Isère (rires). Ce serait cool d’y être, j’aurais plein d’amis et la famille qui seraient présents. Pour le moment, je suis plutôt satisfait. Sur les étapes qui restent, si on arrive à faire au moins une finale et une demi-finale, ça devrait le faire.
Vous avez atteint les quarts de finale au Mondial La Marseillaise. Qu’est-ce qui vous a empêché d’aller jusqu’au bout ?
Nous sommes tout simplement passés tous les trois à travers. Nous n’avons pas ben joué, et nos adversaires ont su être bons. C’est une déception, car on jouait très bien durant cette Marseillaise. On était les favoris parmi les équipes qui restaient en lice… mais c’est le sport, ce n’est jamais gagné d’avance. Il faut toujours bien jouer.
Vous étiez à La Marseillaise avec votre équipe habituelle, composée de Stéphane Robineau et Henri Lacroix. Que représentent ces deux joueurs pour vous ?
Henri Lacroix est certainement l’un des meilleurs joueurs de ces 20 dernières années, avec Philippe Quintais et Philippe Suchaud. C’est l’un des plus complets et des plus solides. Stéphane Robineau est également très complet, il a toujours été très fort. Depuis quatre à cinq saisons, il a haussé son niveau. Il ne lui manque plus qu’un titre de champion du monde pour être au sommet. Ce sont vraiment deux grands joueurs et ce sont des amis avant tout.
L’année prochaine, vous ferez équipe avec Diego Rizzi, qui est en pleine bourre en ce moment. Est-ce une association qui vous excite ?
Suite au départ d’Henri Lacroix, on ne savait pas trop qui prendre. Le remplacer, c’est très difficile. On s’est réunis avec Stéphane Robineau, Jean Casale et Pierre Nallet, président du club, pour en discuter. On s’est dit qu’il fallait se tourner vers la jeunesse. Diego est un joueur très fort, nous sommes à peu près de la même génération. il est très solide, que ce soit au point ou au tir. Ces dernières années, il joue un peu plus au milieu avec l’équipe d’Italie. On va essayer, ce n’est pas que ça marche tout de suite, ou que ça marche tout court, mais je pense qu’on a de belles armes. Il est en pleine forme, il gagne tout. Si ça veut tourner, on aura une belle équipe.
Depuis plusieurs semaines, vous jouez alors que la France est en situation de canicule. Comment gérez-vous ces conditions ?
En ce moment, c’est vrai qu’il fait très chaud, partout où on va. C’est un aspect auquel nous sommes plutôt habitués. Le plus compliqué, c’est d’arriver à enchaîner des compétitions pendant 10 à 12 jours d’affilés. Faire 500 bornes par ci, 1000 par là… c’est ce qui demande le plus d’énergie. Mais on ne va pas se plaindre, on vit de notre passion dans de très beaux lieux.