Dylan Rocher – Henri Lacroix, un duo qui a dominé le monde de la pétanque. Alors que le deuxième va quitter le club de Fréjus, le premier, athlète de la Team SPORTMAG, évoque cette association qui a tout gagné.
Dylan, c’est bientôt la fin de votre aventure avec Henri Lacroix, puisque ce dernier va quitter le Fréjus International Pétanque…
C’est forcément quelque chose de marquant, ça fait sept ans qu’on joue ensemble en doublette, mais pas que. On a également évolué en triplettes. Cet été encore, on a passé du temps ensemble lors des Masters de Pétanque, nous avons beaucoup ri en dehors du terrain, c’était une équipe d’amis avec aussi Simon (Cortès) et Stéphane (Robineau). Pour moi, Henri n’est pas juste un partenaire, c’est un ami.
Justement, qu’est-ce qui fait que vous avez évolué autant de temps ensemble ?
Avec Henri, il y avait une sensation d’invincibilité. C’est un sentiment que je n’ai eu qu’en jouant avec lui. Il est très rare que l’on perde. Aux championnats de France, on restait sur quatre titres consécutifs avant cette année. Sur cette année 2022, il fallait bien que ça arrive. Il y a ces Championnats de France, mais aussi les derniers Championnats d’Europe où nous avons été en difficulté. C’est la fin d’un cycle, mais ça reste de grands souvenirs. J’ai pris mon pied en jouant en doublette avec Henri pendant toutes ces années. On a gagné de nombreux titres, et on a eu la sensation, pendant très longtemps, d’être extrêmement costauds. C’est aussi parce qu’Henri est, pour moi, l’un des meilleurs joueurs au monde.
« C’est la fin d’un cycle »
Malgré tout, ce n’est pas encore fini, il reste quelques compétitions…
C’est sûr, on a encore quelques concours où on va évoluer ensemble, on a envie de gagner, de montrer que l’on peut finir en beauté après toutes ces années ensemble. Pour lui comme pour moi, on a cette ambition commune, cette envie de gagner jusqu’au bout. Nous sommes tous les deux des compétiteurs.
Parmi ces compétitions qui vous restent à disputer ensemble, il y a le Trophée des Villes, programmé au mois de novembre. Est-ce un événement qui vous tient particulièrement à cœur ?
C’est une compétition que j’apprécie, que j’ai gagnée par le passé et que j’aimerais gagner à nouveau. L’an dernier, je n’avais pas pu y participer puisque j’étais aux Championnats du Monde avec l’équipe de France. J’aime le format du Trophée des Villes, on représente son club, avec un jeune dans l’épique, c’est super je trouve. Et puis ce sera sans doute l’un des derniers événements avec Henri sous les couleurs de Fréjus, ça nous donnera encore plus envie de gagner.