Dylan Rocher s’apprête à vivre une saison 2023 riche en compétitions. Le champion du monde français, membre de la Team SPORTMAG, va notamment vivre une nouvelle collaboration au sein de son club de Fréjus.
Dylan, quel bilan tirez-vous de votre saison 2022 ?
Dylan Rocher : C’est plutôt une bonne saison avec le titre de champion de France triplettes, mais aussi la demi-finale aux championnats de France mixte, le quart de finale en doublettes et la finale des Masters. C’est une belle saison, même s’il y a forcément la déception des derniers championnats du monde au Danemark. Ça a été un peu difficile à digérer. On est des compétiteurs, pour nous c’est important que l’équipe de France brille au plus haut niveau. Mais bon, après, c’est le sport. On a su rebondir. De mon côté, je signe pour faire des années comme ça tous les ans pendant encore longtemps (rires).
2023 sera notamment marquée par des Mondiaux au Bénin et des championnats d’Europe en France en septembre. Serez-vous de la partie pour ces deux rendez-vous ?
DR : Je ne sais pas trop, je ne sais pas encore ce que la fédération compte faire. Mais ce qui est certain, c’est qu’il faudra aligner la meilleure équipe possible pour aller chercher des titres face à des pays qui gagnent du terrain depuis plusieurs années. Ces pays commencent à prendre confiance et gagner va être compliqué. Il faut reconquérir la scène européenne et garder une bonne dynamique au niveau mondial.
Vous porterez à nouveau les couleurs du Fréjus International Pétanque, mais sans Henri Lacroix, qui a quitté le club. Avec qui évoluerez-vous en doublettes ?
DR : Honnêtement, pour le moment, on ne s’est pas encore penché sur les doublettes. On devrait avoir une réunion avec le directeur sportif, Jean Casale, d’ici peu. Il n’y aura pas beaucoup de compétitions en doublettes dans l’année, mis à part la Coupe de France, le championnat du Var et le championnat de France. Mais c’est vrai que ça va être différent. J’ai joué avec Henri pendant dix ans, donc ça va faire drôle au départ. Il va falloir créer de nouveaux automatismes, notamment avec Diego Rizzi. C’est un changement, mais parfois les changements ne font pas de mal.
« J’ai mon équipe pour les Masters »
Justement, avez-vous déjà parlé de cette future collaboration avec Diego Rizzi ?
DR : Pas vraiment, on s’est seulement vu deux ou trois fois ces derniers mois. Mais je pense que nous sommes tous les deux excités à l’idée de jouer ensemble et de se faire plaisir. Il y a de l’attente et de la pression, on sait qu’une équipe ne se fait pas en un claquement de doigts. Ca peut le faire tout de suite comme ça peut mettre un peu de temps… en tout cas, on va tout faire pour gagner.
Un mot sur les prochains Masters de Pétanque, avez-vous déjà votre équipe ?
DR : J’ai mon équipe ! Je ne peux pas encore l’annoncer, puisque je laisse Quarterback, organisateur de l’événement, le faire. Ce qui est sûr, c’est qu’il y aura un peu de changement, ce sera une équipe assez inédite.
Comment avez-vous vécu la polémique entourant l’annulation de plusieurs Nationaux pour 2023, avant que la FFPJP ne revienne sur sa décision pour plusieurs d’entre eux ?
DR : Honnêtement, j’ai trouvé cette décision un peu étonnante, ce n’était pas la meilleure décision à prendre pour l’évolution et le développement de la pétanque. Ces Nationaux durent depuis des années. Avec la conjoncture actuelle, il n’est pas facile de trouver des sponsors et des bénévoles. Donc je comprends que les organisateurs puissent avoir un peu de retard au niveau de l’inscription. Je suis heureux que la fédération ait fait marche arrière.