Dylan Rocher : « Les Masters, c’est unique »

Dylan Rocher

Ce jeudi, Dylan Rocher débute sa quête de titre sur l’édition 2022 des Masters de Pétanque. Le joueur de la Team SPORTMAG rêve de triompher sur une compétition qui lui échappe depuis six ans.

Dylan, dans quel état d’esprit allez-vous aborder l’édition 2022 des Masters de Pétanque ?

C’est une compétition importante, l’une des plus importantes de l’année. Les Masters de Pétanque, c’est unique, c’est un événement un peu à part dans la mesure où c’est le plus haut niveau que l’on puisse trouver aujourd’hui. Les meilleurs joueurs du monde sont là, ils forment sept équipes, et une équipe locale est présente sur chaque étape. C’est un format que j’apprécie. Cette année, l’objectif sera déjà de bien jouer et de se qualifier pour le Final Four. Après, tout peut arriver, on voudra évidemment aller jusqu’au bout et gagner.

Un mot sur votre équipe, particulièrement expérimentée ?

Je pense qu’on a une équipe de grande qualité, qui se connaît très bien. Il y a bien sûr Henri (Lacroix) et Stéphane (Robineau) avec qui je joue très régulièrement, ce sont des amis. Et puis nous avons aussi Simon Cortes. C’est un ami, qui s’entend également très bien avec Henri et Stéphane. Il y a donc une bonne entente entre nous quatre et une belle complémentarité. C’est une équipe de copains, et ça c’est important sur les Masters. C’est une compétition longue, étalée sur plus de deux mois, on voyage beaucoup… il est donc important de bien s’entendre pour ne pas que ça explose. Et puis nous avons cette polyvalence qui peut nous permettre d’aller loin.

« Une équipe de copains »

Cela fait six ans que vous n’avez plus gagné sur les Masters…

C’est vrai, ma dernière victoire sur les Masters remonte à 2016. C’est clair que ça commence à faire un petit peu long depuis, même si je ne suis pas passé loin à plusieurs reprises. Il y a deux ans, on fait une belle finale. L’an dernier, on joue très bien tout au long de la compétition, mais on perd finalement en demi-finale. Je pense que ça finira par tourner du bon côté. En tout cas, je suis motivé, j’ai envie d’ajouter une nouvelle édition des Masters à mon palmarès.

L’édition 2022 débute aux Saintes-Maries-de-la-Mer, là où vous aviez perdu l’édition 2021. Est-ce une compétition qui est digérée ?

Oui, évidemment. Sur le moment, j’étais forcément très déçu. C’est une compétition importante, l’un des objectifs majeurs de l’année. Mais l’année 2021 a été tellement belle, avec ces Mondiaux en Espagne en fin d’année, qu’on passe vite à autre chose. On a la chance de pouvoir participer à de grands événements assez régulièrement. Quand une compétition se passe mal, comme les championnats du monde récemment, on peut vite passer à autre chose et se concentrer sur d’autres objectifs. Je suis un compétiteur, j’ai donc envie de faire mieux que l’an dernier sur les Masters.

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