Miraculée en quart de finale des Jeux Olympiques de Paris 2024, l’équipe de France de volley s’apprête à défier l’Italie. Avec de la confiance née de cet incroyable combat face à l’Allemagne.
Ces champions olympiques sont fous ! Menés 2 sets à 0 contre l’Allemagne en quart de finale des Jeux Olympiques, les Bleus n’ont rien lâché. Au cœur d’une Arena Paris Sud Bouillante, l’équipe de France de volley a su recoller avant de s’imposer. (18-25, 26-28, 25-20, 25-21, 15-13). A l’expérience. D’ailleurs, les joueurs eux-mêmes assurent n’avoir jamais paniqué, malgré ce scénario défavorable.
« Ça a été un combat, mais on le savait »
« Ça a été un combat, mais on le savait, à ce niveau, il n’y a pas de match facile, mais que des combats du début à la fin », explique Earvin Ngapeth, réceptionneur/attaquant de l’équipe de France. « On l’a aussi vu sur le match d’avant contre la Slovénie, on s’était préparés à ce que ça aille au tie-break et c’est pour ça qu’on est restés dans le match, même quand on était en difficulté. On n’arrivait pas à mettre les ballons par terre, mais on était sur tous les ballons et on ne s’est pas affolés, on a été patients, on a encore montré qu’on était vraiment un groupe quand on voit les entrées de Théo (Faure), de Boubou (Quentin Jouffroy), de Yacine (Louati) au service, on a fait un vrai match de groupe. »
« On connaît l’Italie pas cœur »
C’est en effet tout le groupe France qui a été mobilisé lors de cette victoire. Forcément le témoignage d’un collectif de très haut niveau, qui malgré plusieurs jeunes éléments, sait gérer avec les moments clés avec beaucoup d’expérience. De l’expérience, il en faudra face au prochain adversaire des Bleus. « Maintenant, c’est l’Italie, une grosse équipe, championne du monde en titre, qu’on connaît par cœur, il va falloir encore élever le niveau de jeu », glisse Earvin Ngapeth.