Ecologic, soutien fondamental de la reprise « 1 pour 1 »

Ecologic

Dans le cadre de la filière des Articles de Sports et de Loisirs, les distributeurs ont des obligations de reprise « 1 pour 1 » voire « 1 pour 0 ». Ecologic accompagne ces distributeurs en tant que garant de l’efficacité de la filière.

La filière des Articles de Sports et de Loisirs, qui entre dans le cadre de la Responsabilité Elargie du Producteur, engage Producteurs et Metteurs sur le marché à certaines responsabilités et obligations. Selon l’article R543-180 du Code de l’Environnement et l’arrêté du 8 octobre 2014, les distributeurs ayant une surface de vente de plus de 200 m² doivent proposer une solution de reprise gratuite « 1 pour 1 », c’est-à-dire reprendre gratuitement un appareil usagé lors de l’achat d’un appareil neuf du même type, y compris dans le cas de la vente à distance. Les distributeurs ayant une surface de vente de plus de 400 m² ont eux une obligation de reprise « 1 pour 0 », c’est-à-dire sans obligation d’achat. Une reprise en vigueur pour la filière des Déchets d’Équipements Électroniques et Électriques (DEEE) et qui donc s’applique également à la toute nouvelle filière des Articles de Sports et de Loisirs. « Ecologic propose des solutions à l’ensemble de ses distributeurs partenaires, qu’ils aient ou pas des obligations », assure Vanessa Montagne, Directrice des Nouvelles Filières chez Ecologic. Les distributeurs ont la particularité d’être, pour certains, à la fois « metteurs » sur le marché d’appareils neufs mais aussi et surtout, acteurs clés de la collecte dans le cadre de la reprise et porteurs d’un message environnemental fort auprès du grand public.

« Dans le cadre de la reprise, le réemploi est un sujet fort », témoigne Vanessa Montagne. « C’est la revente d’occasion du même équipement, donc le même ski, la même planche à voile, le même vélo, etc. Il change juste de propriétaire. C’est ce qu’on appelle le réemploi. Les distributeurs, pour certains d’entre eux, ont déjà mis en place des rayons de seconde main dans leurs points de vente ou en ligne. Donc c’est déjà une activité qui a émergé. Les distributeurs auront la possibilité, lorsque des clients ramènent des produits, de proposer de reprendre ces produits pour les remettre en état si nécessaire et les revendre d’occasion. Ils peuvent donc eux-mêmes avoir cette activité de réemploi. Ils peuvent également avoir des partenariats avec des opérateurs du réemploi, et notamment des acteurs de l’économie sociale et solidaire. Quel que soit leur choix, Ecologic est là pour les accompagner. »

L’autre volet important de cette reprise, c’est bien évidemment la collecte. Pour Ecologic, le but est d’assurer l’enlèvement des appareils repris dans le cadre du « 1 pour 0 » et du « 1 pour 1 », mais aussi de définir une solution adaptée à chaque distributeur prenant en compte les configurations de mise à disposition, de garantir une réactivité des enlèvements et des interventions dans des délais définis et adaptés aux besoins des points de collecte, et d’assurer une traçabilité et un reporting des opérations. « Sur la filière des Articles de Sports et de Loisirs, un certain nombre de magasins ont déjà anticipé les obligations de reprise 1 pour 1 et 1 pour 0. On a déjà 400 magasins qui sont équipés de meubles de collecte provisoire », révèle Vanessa Montagne. « Ecologic est agréé depuis quinze ans sur la filière DEEE. Donc nous avons effectivement l’habitude de mettre en place des dispositifs de collecte en magasin, avec des mobiliers de collecte qui sont directement accessibles par le client. Le client vient déposer lui-même son équipement dans un meuble qui est souvent à l’entrée du magasin. »

« Il y a vraiment une grosse attente côté distributeurs »

Mais qu’en est-il de la vente en ligne ? « La vente en ligne a une obligation de reprise 1 pour 1. À partir du moment où le vendeur en ligne à un chiffre d’affaires supérieur à 100 000 €, , il a cette obligation. Il doit proposer dans le tunnel d’achat de son client, avant que ce dernier ait finalisé son achat, quelles sont les solutions gratuites qui sont à sa disposition. Si l’article n’est pas transportable facilement, il doit proposer la reprise à la livraison. Pour les articles plus petits, le distributeur à distance peut proposer un dépôt en point relais, par exemple, ou un dépôt dans ses magasins, si c’est une enseigne mixte qui fait à la fois du de la vente en ligne et de la vente en magasin physique, ou encore le retour en enveloppe T ou colis prépayé. »

Ecologic entend coller au plus près des besoins des distributeurs et de leurs obligations avec un suivi régulier. « On va sur chacun des points de collecte au démarrage, dès la mise en place des contenants pour s’assurer que les consignes sont comprises, que les collaborateurs ont bien toutes les informations et que la signalétique est en place », confie Vanessa Montagne. « Il y a aussi un accompagnement de terrain. C’est important, surtout au démarrage de la filière. On intervient au moins deux fois par an chez les distributeurs. S’ils ont beaucoup de volume, on leur demande de stocker minimum huit unités de manutention. L’objectif est que le transport soit optimisé au niveau économique et environnemental. »

Accompagner également le distributeur dans ses actions de sensibilisation du grand public sur les questions environnementales, c’est un objectif fort pour Ecologic, qui doit désormais identifier rapidement les acteurs à l’univers du sport. « C’est un secteur que l’on connaît moins », reconnaît Vanessa Montagne. « Il y a un vrai travail d’identification à faire assez rapidement. Il faut aussi que ces distributeurs d’Articles de Sports et de Loisirs, qui ont des obligations, se rapprochent de nous. » La Directrice des Nouvelles Filières chez Ecologic note en tout cas un aspect extrêmement positif : le dynamisme de cette nouvelle filière. « J’ai lancé plusieurs filières par le passé. Ce qui me frappe sur celle-ci, c’est l’engagement des acteurs, notamment des distributeurs, dans le dispositif. On n’a pas toujours connu ça sur d’autres filières, ou il fallait faire preuve de beaucoup de pédagogie et de force de persuasion pour mettre en place la collecte et les actions. Là, ce n’est pas du tout le cas. Il y a vraiment une grosse attente côté distributeurs, ils sont extrêmement proactifs. »

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