Ces derniers mois se tenaient les élections dans la quasi-totalité des fédérations sportives. Les premières échéances depuis la loi du 2 mars 2022, imposant la parité dans les instances fédérales.
La parité dans les instances sportives fédérales ? C’est plutôt… oui ! Marie Barsacq, ministre des Sports, de la Jeunesse et de la Vie Associative et Astrid Guyart, secrétaire générale du Comité National Olympique et Sportif Français (CNOSF), ont présenté les résultats de l’enquête adressée aux présidents des fédérations sportives pour dresser le bilan des élections fédérales 2024 et mesurer l’impact de la loi du 02 mars 2022.
La part des administratrices dans les instances dirigeantes est passée de 39 % en 2020 à 49 % en 2024. Parmi les administratrices élues, 54 sont lauréates du programme « Club des 300 », créé et animé par le CNOSF depuis deux ans. Si le nombre de femmes présidentes est stable, passant de 19 femmes présidentes en 2021 à 20 en 2024, il faut constater une croissance forte (+ 9 points) du nombre de femmes assumant des responsabilités de secrétaire générale (41,1 %) et trésorière générale (35,2 %). Cette parité réelle constitue une première étape à l’échelle nationale avant de se décliner au niveau régional lors des élections à venir de 2028 soit 2 500 administratrices supplémentaires selon une étude réalisée en 2021 par le CNOSF.
« L’élection de Kirsty Coventry à la tête du CIO est un signal important pour toutes les femmes dans le sport »
« Je tiens à saluer l’engagement des fédérations sportives, qui ont permis au sport français de faire progresser concrètement la parité et la participation des clubs », souligne Astrid Guyart, secrétaire générale du CNOSF. « Avec l’accompagnement du CNOSF, elles ont su identifier des solutions adaptées et efficaces pour mettre en conformité leurs statuts avec les nouvelles exigences de la loi. Afin de poursuivre sur cette dynamique positive, dans le respect de l’autonomie des fédérations, le Mouvement sportif souhaite pouvoir s’appuyer sur un cadre législatif stable et appelle à engager, de manière concertée, une réflexion sur la simplification de la vie fédérale. »
Pour Marie Barsacq, ministre des Sports, de la Jeunesse et de la Vie associative, « je souhaite que cette trajectoire vers plus de vitalité démocratique soit renforcée et cela passera notamment par un plus grand engagement des clubs et des campagnes électorales. Je sais pouvoir compter sur le CNOSF pour accompagner la poursuite de ces évolutions. L’élection de Kirsty Coventry à la tête du CIO est un signal important pour toutes les femmes dans le sport et doit nous servir d’exemple pour augmenter le nombre de femmes au poste de présidente au sein des fédérations. »