Quinzième en individuelle et première féminine lors de l’étape de Nantes de la Ruée des Fadas 2018, Émilie Malejacq est une habituée de l’événement. Pour SPORTMAG, la jeune femme revient sur cette expérience.
Comment avez-vous vécu cette étape du côté de Nantes ?
J’ai terminé en 52 minutes environ, c’est donc pas mal, je voulais finir en moins d’une heure. Cette année, il y avait pas mal de parcours d’eau. Nager en running n’est pas très pratique (rires). Le palpitant est donc monté assez haut, on sentait qu’il y avait beaucoup plus de fatigue. Après je connaissais plutôt bien le reste du parcours, j’ai donc pu gérer mon effort comme il fallait.
Qu’est-ce que cette étape a nécessité en termes de préparation ?
Du running, principalement. De mon côté je cours toute l’année, donc forcément ça m’aide pour ce type d’événement. Je fais aussi du renforcement à la salle et je pratique le rugby tout au long de l’année. Mon sport m’a bien aidé, je pense, à aborder le parcours.
Comment se sent-on lorsque l’on franchit la ligne d’arrivée ?
On est content, tout simplement ! Il y a de la fatigue bien sûr, mais c’est surtout la joie et l’excitation de retrouver les copains qui dominent. Il y a surtout l’ambiance qui permet de profiter et d’oublier les efforts. C’est surtout après, lorsque l’on rentre chez soi, que l’on ressent une grosse fatigue (rires).
Qu’est-ce qui vous plaît dans cet événement ?
La Ruée des Fadas, c’est vraiment génial, c’est une compétition sympa, il y a de l’ambiance avant, pendant et après. Le public est là aussi pour nous soutenir. C’est une course à taille humaine et ça permet de courir entre nous, entre des personnes qui partagent la même envie et la même passion.
Justement, la solidarité existe-t-elle sur le parcours ?
On est souvent seul (rires). Après, cela arrive d’aider, de donner la main par exemple pour franchir les bottes de foin. C’est normal et on nous rend toujours la pareille quand on en a besoin. Mais encore faut-il faire attention aux autres sur le parcours quand ils ont besoin d’aide (rires).