Équitation : Le Comité régional Grand Est s’adresse à la Région

Dans un courrier adressé à la Région Grand Est, le Comité régional d’équitation demande l’assouplissement des contraintes pour les écuries ainsi qu’une aide pour soutenir la filière.

 
Partout en France, le secteur de l’équitation est touché par le nouveau confinement qui a débuté le 30 octobre. La Fédération française a déjà demandé aux préfets et aux élus de laisser les cavaliers et les propriétaires assurer l’activité physique et les soins des équidés, ainsi que l’entretien des écuries, dans le respect des règles sanitaires. Le Comité régional d’équitation du Grand Est s’est associé au Conseil des Chevaux du Grand-Est et la Chambre d’agriculture pour demander d’assouplir les contraintes la Région sur la situation actuelle. «Nous souhaitons que les cavaliers titulaires d’un contrat de pension puissent venir s’occuper de leurs équidés », a déclaré Valérie Hamelin-Boyer, présidente du CRE Grand Est dans un courrier envoyé au Conseil régional. « La majorité des structures équestres génère son chiffre d’affaires grâce à l’enseignement de l’équitation. Suite aux premières mesures du confinement, les professionnels se retrouvent sans possibilité, avec des charges d’entretien irréductibles. Nous souhaitons donc également que l’enseignement de l’équitation puisse être possible pour les mineurs, dans la limite de 6 personnes, comme le préconisait le gouvernement lors de la période du couvre-feu. L’équitation est un sport qui se pratique en extérieur où la distance minimale entre deux cavaliers est de plusieurs mètres. Avec tous les professionnels de la filière, mobilisons-nous, rappelons tous à nos élus les spécificités de notre sport, les enjeux liés à la survie économique des établissements équestres. »
 

 
La reconduction du dispositif Cavaliers solidaires, l’activation d’un fonds de solidarité national pour venir en aide aux entreprises de moins de 50 salariés fermées par décision administrative, ainsi que le dispositif du chômage partiel peuvent aider les écuries de la région. Cependant, Valérie Hamelin-Boyer demande également un soutien supplémentaire pour « pour les structures qui seraient privées de chiffres d’affaires et dont les charges d’entretien des équidés restent très élevées ».

Leslie Mucret
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