Equitation : Les Français survolent les épreuves de voltige

Icon Sport

Du 6 au 14 août se déroulent, à Herning (Danemark), les championnats du monde d’équitation. Lors des épreuves de voltiges, les Français ont encore brillé.

Avec six athlètes, combien la délégation française pouvait-elle espérer de médailles ? Quatre. Et combien en gagne-t-elle ? Quatre. Un carton plein à une couleur près : en épreuve par équipes, les Français s’inclinent derrière les Allemands et finissent en argent.

Manon Moutinho, un dernier tour en or

Manon Moutinho, voltigeuse de 25 ans, avait annoncé sa retraite sportive à la fin de la saison. Une dernière saison qu’elle a survolée avant de remporter son premier titre mondial. Un final de tous les records pour la Française, qui réalise les meilleurs scores de sa carrière pour terminer avec une note de 8,963, un résultat jamais atteint dans une compétition féminine au niveau mondial. « J’ai un peu du mal à réaliser encore et la compétition n’est pas vraiment finie pour moi comme il y a l’équipe mais c’est génial, tous les sacrifices et le travail que j’ai fait ont payé. Je suis super contente et tous les choix que j’ai pu faire, je ne les regrette pas du tout. C’est la meilleure saison que j’ai faite”, s’est-elle réjouie après son sacre.

Un quatrième sacre pour Lambert Leclezio

Durant le week-end, Lambert Leclezio a tutoyé les sommets de sa discipline. Il remporte son quatrième titre de champion du monde et devient le premier voltigeur à réussir cet exploit. Un record qui ne semble pas lui suffire. En une compétition, il bat les records du monde dans les trois programmes : les imposés, le technique et le libre. Pour lui aussi, ces championnats du monde étaient son dernier tour de piste. Celui qui aura marqué l’histoire de la discipline part sans regret : “Je ne pouvais pas rêver mieux. En venant ici, on était prêts et on était bien mais je ne pensais pas qu’on allait pouvoir être aussi bons et sortir des notes aussi hautes. Ça nous a surpris au fur et à mesure. Ça donne envie de s’arrêter là. Aucun regret. Je pars serein avec un projet magnifique.

Son coéquipier Quentin Jabet monte sur la deuxième marche du podium. Une médaille inattendue, qui s’est jouée à quelques centièmes, et qui est porteuse d’espoirs pour le futur de la voltige française. Les Français seront de nouveaux en lice pour disputer la Coupe des Nations dès mercredi.

Solenn Ravenel

Quitter la version mobile