En mars dernier, Pau accueillait la douzième édition des Journées nationales d’études de l’Association Nationale des Directeurs d’Installations et des Services des Sports (ANDIISS). Alors que l’édition 2019 sera de retour dans la cité paloise, focus sur ce qu’un tel rendez-vous apporte à cette ville avec Eric Saubatte, adjoint au maire de la Ville de Pau.
Qu’est-ce qui a poussé la Ville de Pau à accueillir cet événement ?
Tout d’abord, car Pau est une grande ville de sport. Nous avons d’ailleurs obtenu deux labels importants, celui de « Ville Active & Sportive », attribué par le Ministère des Sports et par l »Association Nationale des Élus en charge du Sport (ANDES), mais aussi celui de « Ville européenne du Sport », remis par l’ACES Europe (European Capitals and Cities of Sports Fédération). Tout cela a permis d’attirer l’attention sur nous, d’autant que nous n’avons pas manqué de communiquer sur l’obtention de ces labels. Nous sommes présents sur le sport de haut niveau et le sport amateur grâce à des infrastructures de qualité. Mais il était aussi important de communiquer sur d’autres aspects du sport en accueillant plusieurs congrès. Les Journées nationales d’études de l’ANDIISS se prêtaient parfaitement à cela.
De votre point de vue, que vous a apporté cette édition 2018 ?
Je pense que c’est un rendez-vous qui permet avant tout de mettre en valeur notre dynamisme. Je pense en particulier au développement des équipements sportifs et des infrastructures. Preuve en est l’aménagement récent du Stade du Hameau, qui est aujourd’hui une enceinte de 18 000 places. Le stade d’eaux vives est également une structure importante avec l’accueil des Mondiaux l’an dernier et des championnats d’Europe de canoë-kayak l’an prochain. Bref, ce genre de rendez-vous est idéal pour communiquer sur notre politique sportive. C’est aussi un facteur économique important avec un Palais des Congrès qui fait le plein durant deux jours.
La Ville de Pau fait-elle face à plusieurs des sujets évoqués durant ces JEN, comme la sécurité ou la baisse des budgets ?
Tout à fait. Depuis quatre ans, il faut savoir que les associations sportives sont soumises à une baisse des subventions de fonctionnement. Une stratégie de « critérisation » a été développée par la collectivité en lien étroit avec l’Office municipal des sports. Cela est échelonné et fait l’objet d’un échéancier précis. Il y a donc un effort important qui est apporté sur cette thématique.
Pau va-t-elle accueillir plus de rendez-vous comme celui-ci ?
En effet. Nous accueillerons à nouveau les Journées nationales d’études de l’ANDIISS en 2019. Nous avons déjà reçu de nombreux congrès nationaux de fédérations sur les années précédentes. En mai prochain, nous accueillerons l’assemblée générale des cardiologues du sport. Ce sont des rendez-vous qui témoignent de la diversité de ce que propose la Ville de Pau en matière de sport.