Les Internationaux de la Mayenne, mélangeant combiné olympique et Coupe d’Europe de vitesse, ont terminé leur première journée à Laval. A domicile, la délégation française a réussi ses débuts.
A partir de ce vendredi 21 octobre, Laval accueille les Internationaux d’escalade de la Mayenne. Pendant trois jours, l’élite mondiale se retrouve sur le mur de l’Espace Mayenne, pour ce qui est un avant-goût du Tournoi de Qualification Olympique, qui se disputera sur cette même paroi l’an prochain… Autant dire qu’il y a déjà une atmosphère de Paris 2024 à Laval. Pour ce premier jour, les Français s’en sont très bien sortis à domicile.
Les Bleus placés en combiné
La curiosité de la journée, c’est le combiné. C’est en effet une grande première en France pour ce nouveau format olympique. Avant les épreuves de difficulté de samedi, on commence par les qualifications au bloc. Le Tricolore Manuel Cornu termine largement premier de cette première épreuve, avec un score de 96.0. Son premier poursuivant, Slav Kirov, est à 73.0. Les Français sont dans les temps, avec Mathieu Ternant 3e (57.0) et Mickaël Mawem 7e (36.0). Chez les femmes aussi, la France joue les premiers rôles. Fanny Gibert (97.0), Hélène Janicot (96.0) et Zélia Avezou (79.0) occupent trois des quatre premières places.
Victoire Andrier en finale avec deux Françaises
Pour clôturer cette première journée, place à la vitesse. Chez les féminines, les Bleues réussissent un tir groupé avec trois qualifiées en finale, pour quatre engagées en qualification. Devant un public conquis, Capucine Viglione a pris la première place, grâce à un run en 7’’52. Victoire Andrier descend aussi sous la barre des 8 secondes. Avec une marque à 7’’97 sur son premier run, la grimpeuse de la Team SPORTMAG se classe 4e et rallie la finale. « Je suis contente, j’ai de bonnes sensations », nous confie la Française. « Je suis frustré sur le dernier run, car j’ai voulu plus engager sur la fin mais j’ai loupé la dernière main. » Lison Gautron (6e) les accompagne, grâce à un chrono en 8’’13. C’est terminé en revanche pour Aurélia Saurisson, 12e (8’’90).
« Un bilan positif »
Chez les garçons aussi, l’Equipe de France fait le job. Contrairement aux femmes, où il n’y avait que 8 rescapées pour 16 engagées, un seul grimpeur devait passer à la trappe. C’est l’Ukrainien Hryhorii Ilchyshyn qui hérite de ce destin funeste (7’’21). Tout en haut, le capitaine des Bleus, Guillaume Moro (2e en 5’’55) est parmi les tout meilleurs. Du premier, Erik Noya Cardona, au 6e Yaroslav Tkach, le peloton de tête se tient dans un mouchoir de poche de 10 centièmes. Réjouissances dans le clan tricolore, avec plusieurs jeunes qui battent leur record. C’est le cas de Jérôme Morel (6’’18) et Marius Payet Gaboriaud (5’’80). « C’est un bilan positif », résume Clément Cailleux, entraîneur de l’équipe de France de vitesse. « La grande majorité de nos grimpeurs est en finale, c’est une entrée réussie ».