L’équipe de France de sabre a brillé au Grand Prix d’Orléans en récoltant cinq médailles. Chez elle, Manon Apithy-Brunet a remporté pour la troisième fois la compétition.
La France a quasiment tout raflé au Grand Prix d’Orléans. Synonyme de répétition avant les épreuves olympiques en juillet prochain, la compétition regroupait les meilleurs sabreurs internationaux. Manon Apithy-Brunet a obtenu sa troisième victoire devant son public. Les autres membres du Cercle d’Escrime Orléanais, à savoir Cécilia Berder et Sébastien Patrice, sont montés sur la troisième marche du podium. Maxime Pianfetti et Sara Balzer, respectivement deuxième et troisième, ont également réalisé de belles performances.
Manon Apithy-Brunet transcendée
Le plus beau des métaux a été remporté par Manon Apithy-Brunet. La Licenciée du Cercle d’Escrime Orléanais a battu en finale l’Ukrainienne Olga Kharlan (15-12), alors qu’elle était menée 2-8 dans la partie. Il s’agit de la troisième victoire de l’Orléanaise dans ce Grand Prix après 2016 et 2019 et confirme son début de saison réussie avec une cinquième place à la Coupe du monde d’Alger en novembre. Pour accéder en finale, la cinquième mondiale a battu sa coéquipière Sara Balzer (15-8). Numéro 1 mondiale, la Strasbourgeoise a obtenu le bronze dans la compétition, enchaînant ainsi un cinquième podium consécutif en Coupe du monde. Devenue maman après avoir glané la médaille d’argent aux Jeux olympiques de Tokyo par équipes, Cécilia Berder a renoué avec le podium. 48e mondiale, la sabreuse n’avait plus décroché le dernier carré en individuel depuis mars 2021.
Du côté des hommes, pas de médaille d’or pour la France. Maxime Pianfetti, vice-champion du monde en 2022, s’est incliné face à l’Allemand Matyas Szabo en finale (15-10). Sur sa route, le sabreur s’est imposé face à de grands noms, notamment le triple champion olympique hongrois Aron Szilagyi (15-12) et son compatriote Sébastien Patrice qui termine troisième.
Ces cinq breloques démontrent une fois de plus la régularité des sabreurs tricolores aux premières places et boostent l’espoir de croire à une foison dans huit mois au Grand Palais.