Escrime : Les épéistes aiguisent leurs lames avant Tokyo

Au Chambon-Feugerolles (Loire) l’équipe de France d’épée est venue parfaire les armes qu’ils porteront à Tokyo. Un véritable privilège pour une formation qui a eu une préparation véritablement tronquée par la Covid.

C’est une préparation un peu particulière à laquelle ont eu le droit les épéistes tricolores. La semaine dernière, dans la Loire, ils ne se sont pas jaugés techniquement ou physiquement mais ils sont venus préparer leur arme pour Tokyo. Les armes de Blaise et Frères équipent 80% du circuit mondial, la forge est donc plébiscitée dans le monde entier, les meilleures du monde paraît-il. Mais l’équipe de France a eu un joli privilège, ce jeudi, pouvoir bénéficier de réglages techniques particulièrement fins opérés par les spécialistes de la forge. « En général, il y a une qualité de base et on fait avec. Là on est dans l’affinage, avec chaque tireur qui a sa propre affinité » explique l’armurier des bleus Samuel Jau.
 

 
Tout l’après-midi, les réglages se sont succédés pour affiner parfaitement les lames, que les molécules qui les composent soient idéales pour chaque épée et chaque tireur. Au total chacun a pu prendre 15 armes pour les Jeux Olympiques. Une compétition dans laquelle l’escrime bleu brille souvent, à l’image de Rio 2016 et du titre par équipe, en individuel la France aura une belle chance avec Yannick Borel champion du monde 2018. Les armes bleus sont bien aiguisées tout comme les ambitions de médailles des épéistes.

Alexandre Pastorello
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