Déjà qualifiées pour les Jeux, les Sabreuses représentent de belles chances de médailles. A cause de la crise, il n’y a pas eu de compétitions depuis 1 an et demi. Alors l’entraînement s’intensifie avant la reprise. Et c’est du côté de Lyon qu’elles peaufinent la préparation Olympique.
A 72 jours des JO, la phase de préparation s’accélère, avant Tokyo. Cécilia Berder, Sara Balzer, Manon Brunet et Charlotte Lembach sont les quatre qualifiées du sabre tricolore. D’habitude l’entraînement se fait à Paris à l’INSEP, être à Lyon est une véritable bouffée d’air frais. Au programme, un travail technique avec les coachs et des situations de compétition entre coéquipières. Mais au-delà de l’entraînement, le stage est aussi destiné à un but de cohésion. Le cadre de la capitale des Gaules est particulièrement apprécié par le maître d’armes en chef de l’équipe de France Jean-Philippe Daruelle : « On a plus de temps que d’habitude pour travailler beaucoup, récupérer, mais aussi pour échanger, pour le plaisir d’être dans un autre environnement, profiter de la ville et de cette salle d’armes historique. On respire ! »
Cette salle d’arme c’est celle de la Société d’escrime de Lyon, qui compte habituellement 175 adhérents. Mais le lieu est fermé depuis des mois. Le club avait déjà accueilli l’équipe Chinoise, en ce moment les Bleues, une bénédiction pour le SEL qui voit sa salle revivre. Manon Brunet est la locale de l’étape, originaire de Rilleux La Pape, en région Lyonnaise. Elle est sans doute la meilleure chance de médaille tricolore. Une médaille qu’elle a vue échappé de prêt il y a 4 ans à Rio, où elle avait terminé au pied du podium. Sans compétition depuis mars 2020, les sabreuses Françaises, et des autres nations avancent à l’aveugle vers Tokyo. Mais, la bonne préparation qui fait étape par Lyon en ce moment pourrait offrir une belle chance de médaille à la France.