La France affronte l’Allemagne ce mardi (21h) à l’Allianz Arena de Munich. Pour leur entrée en lice dans cet Euro, les Bleus visent la gagne, ce qui leur permettrait de faire un grand pas vers les 8e de finale.
Cinq ans après la finale de l’Euro, trois ans après le succès mondial, l’équipe de France fait son retour dans une compétition internationale. Une sacrée entrée en matière pour les Bleus qui vont faire face à l’Allemagne ce mardi (21h), qui plus est sur la pelouse de l’Allianz Arena de Munich. Une Allemagne qui fait donc figure de favorite, d’autant que Didier Deschamps se méfie particulièrement du potentiel offensif allemand. « Demandez à Joachim Löw quel est le plan pour bloquer les nôtres. Il y a des positions, qui ne sont pas figées. Havertz est capable de prendre tout le front du terrain, Gnabry plus la profondeur, il y a aussi Werner ou Sané. Dans l’animation offensive, ils sont importants. Il faudra limiter leur influence, par un positionnement individuel, mais aussi un positionnement collectif au regard de ce qu’ils ont l’habitude de faire », a expliqué le sélectionneur tricolore en conférence de presse.
La France devra donc se méfier, elle qui aborde tout de même ce rendez-vous avec des certitudes. Devant, le trio constitué de Karim Benzema, Antoine Griezmann et Kylian Mbappé devrait débuter la rencontre. Entrevu lors des matches de préparation, le trio du milieu de terrain, avec Paul Pogba, Adrien Rabiot et N’Golo Kanté, devrait lui aussi être reconduit. Derrière, pas de surprise non plus avec Lucas Hernandez côté gauche, Benjamin Pavard côté droit, une défense centrale constituée de Presnel Kimpembe et Raphaël Varane devant le gardien et capitaine, Hugo Lloris. C’est fort de cet effectif que Didier Deschamps aborde ce rendez-vous avec confiance. « Ce que je sais, c’est que le groupe de 2018 a été plus fort que tous ses adversaires en Russie. Après, comparer une génération à une autre est impossible. L’objectif, lui, est toujours le même. Ce n’est pas d’être plus fort que les générations 2018 ou 2000 ou 1984, qui ont fait ce qu’il fallait (victoire finale), mais d’écrire une nouvelle page. »