Euro volley 2019 : Les Bleues entament les qualifications

Julie Oliveira Souza of France, Clemence Garcia Carriere of France, Pauline Martin of France, Odette Ndoye of France, Chloe Mayer of France and Nina Stojiljkovic of France during the Women's European Golden League match between France and Hungary on May 30, 2018 in Nancy, France. (Photo by Sebastien Bozon/Icon Sport)

Tout au long du mois d’août, les volleyeuses tricolores disputeront leurs quatre premiers matchs de qualification pour l’Euro 2019. Le premier d’entre eux aura lieu ce mercredi à 18h face au Danemark.

 
« On commence la préparation en vue des JO 2024 ». C’est donc avec un double objectif que les joueuses d’Émile Rousseaux, le nouvel entraîneur Belge de l’équipe de France, aborderont ces quatre premiers matchs de qualifications. Le premier, se qualifier évidemment. Et la préparation estivale effectuée à Belfort a été parfaitement mise en œuvre pour mener à bien cette mission, comme le soulève Félix André, coach adjoint. « On a bien travaillé durant cette préparation. On est encore en phase de construction et de travail avec l’arrivée d’un nouveau coach qui a changé les systèmes de jeu. On avait implanté quelques bases avec Laurent Delacourt en amont, mais on a changé quelques points avec l’arrivée d’Émile ». Les Bleues ont également disputés plusieurs rencontres de préparation, deux face au Cameroun (3-1, 3-0) et trois contre les Tchèques (2-2, 2-2, 1-3). « Cela c’était plutôt bien passé en République tchèque, on était satisfait de voir que le niveau était homogène. On a vraiment pris la mesure de l’évènement : c’est l’objectif principal de l’été, se qualifier. Et les filles ont continué à bosser d’arrache-pied pour faire les choses proprement, pour que tout le monde tire son épingle du jeu », poursuit André.

« Notre principal adversaire, c’est nous »

Tirées au sort dans le groupe D de ces qualifications, les joueuses tricolores auront à affronter le Danemark mais aussi le Portugal et la Géorgie. Des adversaires qui semblent être à la hauteur de Françaises qui ont, semble-t-il, conscience de l’importance d’aller au championnat d’Europe. « C’est le prochain cap à passer. Une étape qu’il ne faut absolument pas rater pour voir où on se situe au niveau européen », selon Nina Stojiljkovic, passeuse de l’équipe de France. Mais le coach Rousseaux lui, se veut méfiant. Pas question de considérer ce tirage comme facile. « Vous ne m’entendrez pas dire que c’est une poule à notre portée, le principal adversaire que nous devons combattre, c’est nous-mêmes ». Il s’explique. « Ce n’est pas parce qu’on porte le maillot de l’équipe de France qu’on va dominer les nations dans notre zone ou même dix places derrière nous, on n’a pas d’autre choix que la détermination, l’engagement, l’optimisme, bosser, changer certains comportements culturels ». Premiers éléments de réponses dès demain à 18h face au Danemark. Une rencontre avec suivre ici.

Maxime Charasse
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