Après un GP d’Emilie-Romagne annulé en raison des inondations, la Formule 1 débarque sur le Rocher. Les Français d’Alpine peuvent-ils se relancer ?
C’est l’heure d’un des Grands Prix les plus attendus de la saison. En cette fin de semaine, le paddock s’installe à Monaco. Gagner, et performer en Principauté, sur l’un des circuits les plus prestigieux et techniques du calendrier, est évidemment un objectif majeur pour les différentes écuries. Côté français, on se voit bien aller chercher un beau résultat sur le Rocher. Sixième du championnat constructeur, l’écurie tricolore Alpine n’est pas au mieux depuis le début de la saison. Sa 50e course de son histoire, sous cette appellation dans la catégorie-reine, est l’occasion de renverser la tendance.
Alpine fête sa 50e
Après les cinq premiers Grands Prix, Alpine n’a cumulé que 14 points. Le même total que McLaren, qui avance avec Lando Norris et Oscar Piastri. Respectivement 10e et 12e, le duo franco-français de Pierre Gasly et Esteban Ocon intègre trop peu souvent les points pour prétendre à mieux, et dominer le milieu de tableau. Alors que le PDG d’Alpine, Laurent Rossi, se montre pressant, il est urgent pour les deux Normands de signer un gros résultat. 10e à Monaco l’an passé et 6e en 2018, Ocon sait comment appréhender ces virages tortueux. Pour sa première monégasque avec sa nouvelle écurie, Gasly voudra rentabiliser la semaine de travail de son équipage.
Leclerc pour briser la malédiction ?
Et Charles Leclerc brillait enfin chez lui ? Le Monégasque, très soutenu en France, sera évidemment très scruté ce week-end. Alors qu’il a toujours joué de malchance dans sa Principauté, le pilote Ferrari arrive avec ambition. Et ce malgré un début de saison loin d’être satisfaisant (7e du général). En lutte avec sa monoplace en 2023, Leclerc reste tout de même sur deux poles positions à Monaco. Il faudra évidemment compter sur le vice-champion du monde en titre ce week-end.