Félix Auger-Aliassime : « Ce sport est assez fou parfois ! »

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Vainqueur de l’édition 2025 de l’Open Occitanie en dominant l’Américain Aleksandar Kovacevic en finale, Félix Auger-Aliassime confirme son excellent début de saison.

Quel est votre sentiment sur cette finale assez folle, remportée 6-2, 6-7, 7-6, mais qui aurait pu se finir bien plus tôt pour vous ?

Ce sport est assez fou parfois ! Cette finale en était une nouvelle preuve. J’ai vécu un début de finale rêvé, avec deux breaks et un set en ma faveur. Je me sentais au-dessus, mais je savais ce dont il est capable, je suis donc resté méfiant. Il servait très bien, je n’avais pas de solutions, j’ai donc essayé des choses. A un moment, ça a presque failli passer pour moi au tie-break. Mais c’est comme ça… en tant que joueur, c’est un challenge mentalement. Je n’ai rien eu à me reprocher sur cette finale, tout comme lui.

Depuis 2022, vous êtes le joueur qui a gagné le plus de matches en indoor. Pourquoi une telle réussite dans ces conditions ?

Peut-être parce que je viens d’un pays où il fait -20 degrés la moitié de l’année (rires). J’ai grandi en jouant en salle la moitié de l’année. En début de carrière, avec mon équipe, on avait fait plutôt le choix de jouer sur terre battue. J’ai d’ailleurs vécu mes premières finales sur terre battue, à Rio puis à Lyon. Puis, en 2022, j’ai gagné trois tournois consécutifs en indoor. C’est vrai que ce sont des conditions qui me plaisent bien. Il y a des conditions qui sont stables, j’arrive à retrouver les mêmes repères de jour en jour et à construire quelque chose au fil de la semaine. J’espère que cette réussite va également se développer sur les autres surfaces.

« Je me concentre sur ce que je fais bien, sur des choses simples »

À quel point ce type de victoire sur un ATP 250 va vous aider à affronter les meilleurs dans les prochaines semaines ?

C’était un peu l’objectif cette année en termes de programme. J’ai commencé l’année 29e mondial, un classement qui n’est pas assez bon pour en vue des Masters 1000 et des tournois du Grand Chelem. L’objectif était donc de me donner des opportunités de remonter au classement. C’est pour cela qu’on a décidé de venir à Adélaïde et à Montpellier. Ça nous a donné raison et on va essayer de poursuivre dans cette direction. En tout cas, je suis content de mon niveau de jeu et de ma forme physique.

Sur quoi avez-vous travaillé sur le plan mental ?

Je n’ai jamais eu de gros écarts de comportement dans ma carrière, mais le discours intérieur n’était pas toujours très positif. J’étais parfois affecté par un certain niveau de frustration. J’essaye d’apprendre et d’intégrer le fait que parfois, on ne peut pas contrôler tous les éléments. Je me reconcentre sur ce que je fais bien, sur ma respiration, sur des choses simples qui sont sous mon contrôle.

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