FISE 2023 : Quelle urbanisation pour les nouveaux sports extrêmes ?

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À l’occasion de l’Urban Sports Summit, des disciplines jeunes et innovantes ont été abordées. Installées à proximité des villes, ces nouveautés s’installent petit à petit dans le paysage. Et dans le monde des possibles.

Du surf ou du wakeboard sur des lacs, cela vous tente ? Depuis quelques années, ces pratiques charment les urbains et les villes. Leur implantation, leur emplacement, leur impact et les difficultés à mettre en place ces nouveaux projets ont été évoqués lors de l’Urban Sports Summit à Montpellier.

Quand les sports de glisse nautiques s’implantent en ville

Sur le bord de lacs, les imaginations s’envolent. Et désormais, sur certains d’entre eux, des wakeboarders et des surfeurs également. “Les bassins d’eau ont des potentiels commerciaux et sportifs, reconnaît Jean-Baptiste Roy, le partenaire fondateur à l’AST Asia Sports Tech. À qui nous devons inclure la société et la technologie”. Richard Soehnchen, le directeur de Rixen Cableway, une entreprise spécialisée dans le cable wakeboarding, l’a rapidement perçu et a franchi le pas. “40% des lacs bénéficiant de câbles sont artificiels. Nous avons construit plus de 500 installations dans le monde”, précise-t-il. L’objectif ? Rendre accessible une discipline extrême à la portée de tout à chacun.  “Ma motivation est de permettre aux enfants de sortir des écrans et de venir surfer sur l’eau. C’est aussi pour les adultes, dont les personnes âgées, souligne Richard Soehnchen. Les pratiquants n’ont pas besoin de prendre leur voiture comme il s’agit d’un lieu naturel installé dans un milieu urbain”.

Mais pour voir des projets comme tels se concrétiser, cela passe par des périodes plus compliquées à gérer. “Les sports extrêmes doivent convaincre les mairies, les partenaires, les investisseurs de la pertinence de leur projet. On a toujours des personnes contre aussi…”, admet-il. Idem pour Yannic Sieben, le directeur manager d’UNIT Sur Pool, une entreprise qui met sur pied des plateformes flottantes et technologiques permettant d’exercer du surf sur des plans d’eaux sans vagues. “Les maires devraient comprendre que les tendances positives pour le surf sont présentes et qu’il faut les développer, estime-t-il. Créer des parcs de surf dans des espaces urbains ajoute une vraie valeur économique, sportive et sociale”.

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