FISE : du gratuit au payant, virage réussi ?

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Cinq mois après le Festival International des Sports Extrêmes, l’heure est au bilan pour les organisateurs. Un événement qui entend continuer de s’inscrire dans la durée à Montpellier.

« Cette année c’était une réussite totale ! » Christian Assaf, vice-président de Montpellier Méditerranée Métropole délégué aux politiques sportives, ne cache pas sa joie. En 2024, le Festival International des Sports Extrêmes était, pour la première fois, payant. En passant du gratuit au payant, le FISE est passé de 600 000 spectateurs en 2023 à 300 000 en 2024. Malgré tout, le bilan demeure positif, notamment économiquement, aux yeux des collectivités qui soutiennent le FISE. « L’essentiel ce sont les émotions que nous apporte le FISE, tous ensemble, et il se trouve que c »est la cerise sur le gâteau, c’est rentable financièrement », souligne Hervé Martin, adjoint au maire de Montpellier, délégué à la Ville sportive.

300 000 visiteurs en 2024… dont 112 000 visiteurs uniques, comme dévoilé par le réseau d’analystes Nielsen Sports, leader mondial indépendant du conseil et de l’évaluation du marketing sportif. Sur les 112 000 visiteurs uniques, un visiteur sur deux ne vient pas de Montpellier, pour un impact économique local évalué à 32,5 millions d’euros. Sans oublier une note de satisfaction de 8,5 sur 10 de la part des festivaliers.

« Nous avons la chance d’avoir cet événement ici »

Un événement qui a opéré un virage économique… mais aussi environnemental. « C’est un très gros travail qui a été mené par l’ensemble des équipes. Cela a demandé un investissement financier et humain très important », souligne Jean Gasse, responsable RSE du Hurrican Group. Parmi les principales satisfactions : une réduction de 40% des déchets de montage en deux ans et un réemploi en masse des structures utilisées lors de l’événement. 

Désormais, le Festival International des Sports Extrêmes se projette sur 2025, pour la 28e édition. Toujours avec l’envie de mieux faire, et toujours à Montpellier, comme l’explique Kamel Chibli, vice-président de la Région Occitanie en charge de l’éducation, l’orientation, la jeunesse et les sports. « Nous avons la chance d’avoir cet événement ici. C’est unique et il faut le préserver et le développer. »

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