Finaliste de la Coupe de France l’année passée, l’équipe féminine de Dijon aborde les finales de ce week-end à Montpellier avec l’envie de faire au moins aussi bien.
En 2022, la Coupe de France était partie du côté d’Asnières-sur-Seine. Chez les hommes… mais aussi chez les femmes. Un carton plein et une belle série auxquels plusieurs équipes entendent mettre fin. À commencer par le Fenris Dijon, finaliste l’année passée chez les féminines.
Une équipe plus forte que l’année passée
« Par rapport à l’année dernière, notre groupe n’a pas beaucoup bougé. On a gardé l’ossature principale, tout en recrutant des joueuses qui apportent un vrai plus. La logique voudrait qu’on garde au moins les mêmes ambitions, souligne Thomas Gachon, responsable de cette équipe féminine dijonnais, mais aussi membre du staff de l’équipe de France féminine de Flag. Cette année, des équipes seront sans aucun doute meilleures car elles se sont renforcées. Il y a pas mal de projets féminins qui se montent partout en France, il y a plein de nouvelles équipes qui se sont inscrites à cette Coupe de France, il est donc difficile de savoir où on peut se situer. »
Malgré tout, Dijon sera à suivre de près, le Fenris étant l’exemple type du club qui se construit de façon cohérente. « Cela fait plusieurs années que l’on travaille sur la mise en place féminin durable avec suffisamment de quantité et de qualité pour assurer une saison complète, détaille Thomas Gachon. Depuis deux ans, on arrive à avoir des résultats tant au niveau national qu’international, et la Coupe de France de l’année dernière en est la parfaite illustration. On l’avait abordé avec un groupe fourni, expérimenté et qui s’entraînait ensemble. Ça a fait la différence, avec des matches que l’on maîtrisait et cette place de finaliste. » Une finale… avant le trophée ce week-end ?