Football : A Angers, les supporters s’essoufflent

Icon Sport

Le SCO d’Angers recevait Nantes en 8es de finale de Coupe de France. Après l’élimination, les supporters confient que le soutien envers l’équipe diminue de match en match.

18 septembre 2022 : c’était la dernière victoire du SCO d’Angers en Ligue 1. Depuis, les seuls succès sont un match amical et deux victoires en Coupe de France. Cette compétition avait donc des airs d’espoir pour les supporters. “C’est la coupe, sur un match on est presque à 50/50 entre les deux équipes“, pour Antoine, deux heures avant le match. Il reconnaît également que l’aventure de la coupe peut lier les supporters et les joueurs.

Encore quelques soutiens

Parmi les supporters présents au stade, la majorité continue d’afficher son soutien à l’équipe. Mais l’espoir est de moins en moins présent. “On n’a pas une équipe de Ligue 1“, “Si on n’arrive pas à gagner en recevant Ajaccio…“ Mais l’équipe demeure sympathique pour Cyril et son fils : “L’équipe est toujours très accessible, nous allons les voir à l’entraînement et ils sont toujours là pour discuter, Fofana (Yahia Fofana, gardien) a même donné un maillot à mon fils.“ Ce mercredi, il n’y a pas eu de critique populaire, pas de huées, ni de banderoles.

Un stade de moins en moins bruyant

Pour un stadier du stade Raymond Kopa, il est vrai que le stade ne se remplit plus. “Les défaites découragent les gens. Et le contenu des matchs n’aide pas, on ne voit pas de quoi s’extasier donc il y a de moins en moins de monde.“ L’élan populaire présent il y a encore quelques années a presque disparu de défaite en défaite. Plusieurs supporters déplorent le départ des meilleurs joueurs.

Pour ce match face à Nantes, les supporters étaient d’autant plus dégoûtés que le stade était à moitié nantais. Les chants de la Beaujoire résonnaient. Lorsque le SCO menait 1-0, le plaisir des Angevins était là. Mais le scénario, avec une victoire des Canaris aux tirs au but, est cruel pour le SCO. La défaite et la joie des Nantais a décuplé la peine des locaux. Ceux qui viennent au stade applaudissent encore. Mais ces soutiens ne font que s’étioler.

Quitter la version mobile