La DNCG a confirmé, ce mardi 5 juillet, sa décision de rétrograder les Girondins de Bordeaux en Nationale 1. Le club risque un dépôt de bilan.
Les Girondins de Bordeaux sont plus que jamais proches de l’extinction. Après une saison difficile, les joueurs de David Guion ont été relégués en Ligue 2. La dernière place au classement de Ligue 1 n’aura pas fait les affaires de Gérard Lopez. Il s’est donc retrouvé avec une catastrophe financière sur les bras. Et cela ne va pas en s’arrangeant. La DNCG a confirmé sa décision datant du 14 juin de rétrograder le club en Nationale 1 la saison prochaine.
Bientôt le dépôt de bilan ?
En effet, les dirigeants bordelais n’auraient pas réussi à réunir les 40M€ nécessaires au sauvetage du club dans l’échelon professionnel. Un véritable coup dur pour le club, qui risque désormais un dépôt de bilan. À maintes reprises, le président Gérard Lopez avait annoncé qu’en cas de décision défavorable de la DNCG, le club allait tout droit au dépôt de bilan.
Comme annoncé par RMC, les Girondins de Bordeaux devraient saisir le juge des référés du tribunal administratif afin de suspendre cette décision. Le club lui-même a confirmé, à travers un communiqué, le dépôt d’un recours au CNOSF. « Cette décision est injuste et inacceptable. Je le dis très clairement ce soir aux supporters, aux Bordelais, et à tous ceux qui ont le sang marine et blanc : je me battrai jusqu’au bout et c’est la raison pour laquelle nous avons décidé d’exercer un recours contre cette décision », affirme Gérard Lopez.
Quels impacts pour le club ?
Le club semble donc plus que jamais proche du National. Une descente en Nationale 3 serait aussi envisageable en cas de dépôt de bilan. Plusieurs joueurs convoités, comme Sékou Mara, Hwang Ui-Jo, Albert Elis ou encore Jérôme Onana devraient ainsi quitter le club. Tout cela dans le but de renflouer les caisses pour espérer un sauvetage inespéré.
Par ailleurs, cette rétrogradation met aussi en danger la section féminine des Girondins de Bordeaux. Plusieurs clubs professionnels féminins ont en effet signé une tribune, afin de faire entendre la voix des féminines des Girondins de Bordeaux. « Les joueuses portent les couleurs d’un club dont la dérive de l’équipe masculine emporte tout sur son passage, dont l’engagement et les performances de l’équipe féminine », affirme ce communiqué signé par le Mérignac Handball, le Stade Bordelais Omnisports, le Bordeaux Mérignac Volley, et l’USB Water Polo féminine.
Concrètement, le budget de cette équipe féminine tomberait à nouveau suite à cette décision. 8 joueuses majeures ont dû quitter l’équipe. La descente aux enfers de l’équipe masculine pourrait donc entraîner, dans son sillage, celle de l’équipe féminine et de bon nombre de salariés…