Football : « Ça va à 100 000 à l’heure ! » pour le Pays de Cassel

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Battu par le PSG (7-0) lundi soir en 16es de finale de la Coupe de France, le club de Pays de Cassel a, malgré tout, vécu un rêve éveillé.

Fouler la pelouse du stade Bollaert-Delelis, défier le PSG et ses stars… le 23 janvier 2023 restera dans l’histoire de Pays de Cassel. Le club de Régional 1, sixième échelon du football français, a vécu un rêve éveillé lundi soir. Les Nordistes affrontaient le Paris Saint-Germain à l’occasion des 16es de finale de la Coupe de France. Sur le terrain, l’issue ne faisait guère de doute. Après avoir bien résisté pendant une demi-heure, les amateurs ont craqué, s’inclinant finalement 7-0.

Les Nordistes ont notamment subi la loi de Kylian Mbappé, auteur du premier quintuplé de l’histoire du PSG. « Ça va vite, très vite ! », assure Corentin Rapaille, joueur de Pays de Cassel. « Il était à la Coupe du monde il y a deux mois, on le voyait déjà prendre l’avantage sur les défenseurs. On voulait voir ce que ça donne en vrai… on a vu. » Son coéquipier, Kévin Rudent, est, lui aussi, sous le charme. « Ça va à 3 000, 10 000, 100 000 à l’heure, je n’arrive même pas à dire ! On le voit partir et juste après il est devant le but. C’est impressionnant. »

Un chèque de 102 500 euros pour le club amateur

Mais pour le club amateur, l’essentiel est ailleurs. « C’était une soirée incroyable dont je me souviendrai toute ma vie », confie le défenseur. « Les joueurs du PSG ont été très classes, super sympas. Ils ne nous ont pas pris de haut et c’est ce qu’on pouvait demander de mieux. Pour nous, c’est la fin d’une très belle aventure. Mais cette histoire, on va la garder longtemps en mémoire. »

Grâce à ce parcours en Coupe de France, Pays de Cassel va toucher un chèque de 102 500 euros. Une somme conséquente pour un club amateur, qui devrait permettre aux Nordistes de continuer à se développer. Une somme à laquelle il convient d’ajouter la recette du match face au PSG, puisque le club parisien a décidé de laisser la totalité de la recette au club de Régional 1. Une belle histoire jusqu’au bout.

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