Le PSG se déplace ce lundi soir (21h) au stade Bollaert-Delelis pour y affronter Pays de Cassel, dans le cadre des 16es de finale de Coupe de France.
Retour à la réalité pour le PSG. Après avoir effectué un stage de préparation dans la péninsule arabique, ponctué par un match amical disputé jeudi et remporté par les Parisiens (5-4) face à la Riyad Season Team, les hommes de Christophe Galtier sont rentrés en France samedi. Ce lundi soir (21h), le club de la capitale se déplace au stade Bollaert-Delelis pour affronter Pays de Cassel (R1), le Petit Poucet, en 16es de finale de Coupe de France. Malgré un écart de cinq divisions, le tacticien tricolore s’attend à un match compliqué.
« Jouer contre un club amateur, c’est l’histoire de la Coupe de France. Chaque année, il y a de grosses surprises, il va falloir être sérieux, nous jouerons dans un stade plein qui ne nous a pas réussi la dernière fois. Nous irons là-bas avec la meilleure équipe possible, nous voulons nous qualifier et élever notre niveau de jeu », a prévenu Christophe Galtier en conférence de presse.
Relancer une dynamique enrayée
Cette partie face à Pays de Cassel peut être l’occasion de lancer un début de dynamique mais aussi tenter de rassurer sur certains aspects avant le choc en Ligue des Champions face au Bayern Munich le 14 février. Contre Lens (3-1) le 1er janvier et Rennes (1-0) 15 jours plus tard, le PSG a été pris en flagrant délit de manque d’engagement. En outre, la capacité à changer de tempo a été aussi visible. L’après-Mondial est dur pour certains joueurs, dont Neymar, qui n’arrive pas à retrouver le rythme à la suite de sa blessure à la cheville, à faire des différences balle au pied et à se montrer décisif.
Alors que les qualités offensives du PSG étaient louées en début de saison après ses succès nets et sans bavure contre Clermont Foot (0-5), Montpellier (5-2) et le LOSC (1-7), la machine a beaucoup de mal en ce début d’année 2023 avec deux défaites en championnat et un seul but inscrit. Le retour en forme de Neymar sera essentiel pour parvenir à remettre du liant en attaque, tout comme celui de Nuno Mendes, si prépondérant sur son côté gauche.