Le tirage au sort des barrages de la phase à élimination directe de la Ligue Europa s’est tenu lundi à Nyon (Suisse). Le FC Nantes affrontera la Juventus Turin, tandis que le Stade Rennais jouera contre le Chakhtior Donetsk.
Deux matchs, deux duels, deux affiches pleines de promesses. Lundi, le tirage au sort des barrages de la Ligue Europa a réservé un gros club aux Nantais : la Juventus Turin. De leur côté, les Rennais auront une véritable chance de poursuivre leur aventure européenne contre le Chakhtior Donetsk. Objectif ? Se qualifier en huitième de finale contre ces équipes reversées de la Ligue des Champions.
“Un match de rêve” pour Nantes
Le 16 février prochain, les Jaune et Vert ont rendez-vous en Italie pour disputer le match aller face à la Juventus. Une rencontre attendue avec impatience. “On est très heureux. On ne pouvait pas rêver mieux. C’est un match de rêve. On va jouer contre une institution du football européen, se réjouit Franck Kita, directeur général délégué du FC Nantes. Vivement le mois de février”. Pour ce qui est de la rencontre en elle-même, Franck Kita estime que le club ligérien est outsider. “Soyons réalistes, cela va être un match difficile, mais on va donner le maximum. On va jouer sans aucune pression”, souligne-t-il.
Même si les Canaris réalisent une saison en dessous de leurs espérances (16e avec 12 points), le vice-président de la Juventus, Pavel Nedved, reste méfiant. “Il y a suffisamment de temps pour bien se préparer et je pense que ce temps va leur servir autant qu’à nous pour régler les choses”, a-t-il expliqué. Cinquièmes de Serie A, les Blanc et Noir espèrent retrouver leurs joueurs phares, actuellement blessés. “On a été un peu forcés d’utiliser beaucoup de jeunes, poursuit Pavel Nedved. Ils ont fait de bonnes choses. Mais avec le retour de ceux qui ont manqué le plus, comme Pogba, Chiesa, Di Maria, Paredes, on peut lutter. On fera beaucoup mieux”.
Un adversaire abordable pour Rennes
Le Stade Rennais défiera en barrage le Chakhtior Donetsk, deuxième de la Premier Liha. Un adversaire qui paraît abordable pour les Rennais au vu du contexte défavorable (ndlr : guerre en Ukraine) pour la formation d’Igor Jovicevic. Accueillis en Pologne, les joueurs ukrainiens tenteront leur chance malgré un calendrier coupé par une trêve hivernale longue de quatre mois (du 26 novembre au 4 mars). Une aubaine pour l’équipe bretonne de maximiser ses chances de s’imposer. “On aura disputé une dizaine de matchs avant donc on sera dans le rythme, appuie Florian Maurice, le directeur technique de Rennes. Le contexte fait que ce sera plus difficile pour eux”. Néanmoins, le staff du club français reste craintif. “Ils ont toujours des joueurs de qualité, sur le plan technique et le plan tactique, qui peuvent poser des problèmes à n’importe quelle équipe, insiste Florian Maurice. Cela sera deux matchs difficiles, mais c’est une bonne opportunité de continuer à grandir”.