En battant l’AS Saint-Etienne en barrages, aux tirs au but, l’AJ Auxerre retrouve la Ligue 1 et renoue avec son glorieux passé.
C’est un nom qui évoque tant de souvenirs aux amoureux du football français. Dans les années 2000, l’AJA symbolisait l’adage « faire beaucoup avec peu ». Un club qui a mis sa ville sur la carte, pour toujours associé à son entraîneur emblématique, Guy Roux. Champion de France en 1996, les Ajaïstes ont goûté à la fièvre de la Ligue des champions, atteignant même les quarts de finale en 1997. 20 ans après ses frissons européens, et 10 ans après sa dernière apparition en Ligue 1, Auxerre retrouve l’élite.
La concrétisation d’une saison réussie
Depuis 2017, le club bourguignon est chaque année une des grandes écuries de Ligue 2. Considérés comme de sérieux candidats à la montée, les Icaunais n’avaient pas encore réussi à passer le cap de l’accession. En fin de saison, l’AJA a bien failli obtenir son ticket direct pour l’élite, échouant d’un tout petit point derrière Ajaccio, dauphin de Toulouse. Parmi les équipes les plus enthousiasmantes du championnat, Auxerre bat Sochaux (4e) aux tirs au but (0-0, 5-4 après tab) pour accéder aux barrages d’accession pour la Ligue 1.
Aux dépens de Sainté
Pour jouer sa survie face à l’AJA : Saint-Etienne, 18e de première division. À l’aller, à l’Abbé-Deschamps, les deux équipes se quittent sur un match nul (1-1). Bis repetita au retour, à Geoffroy-Guichard (1-1). Tout se joue encore aux tirs au but pour Auxerre, qui remporte de nouveau cette confrontation. Après le manqué d’entrée de Riyad Boudebouz, Birama Touré concrétise et envoie son club au paradis. Le Chaudron s’embrase, l’ASSE retourne en Ligue 2, tandis que ses actionnaires comptent toujours, et plus que jamais, vendre le club. Un retour à la gloire et une plongée au purgatoire, deux dynamiques bien différentes. Avec quatre descentes l’an prochain, il faut toutefois déjà penser à la suite pour Auxerre.