Football : “La vie en entreprise, c’est comme un match de foot !”

Crédit photo : Saint-Gobain

Depuis 2011, le groupe Saint-Gobain organise la Saint-Gobain Football Cup, coupe de France des écoles de commerce et d’ingénieurs. Cet événement a pour vocation de faire connaître les métiers du groupe aux étudiants, et leur donner envie de le rejoindre. Virginie, Responsable Marque Employeur / Politique Jeunes, et Stéphane, Responsable IT doté d’un rôle de parrain dans la compétition, reviennent sur l’histoire de cette dernière ainsi que sur la corrélation entre sport et monde professionnel.

Quelles sont les origines de la Saint-Gobain Football Cup, et comment s’est-elle développée ?

Virginie : La Saint-Gobain Football Cup existe depuis maintenant 13 ans. Initialement, elle était portée par Point.P, qui est l’une de nos enseignes, et s’appelait la Coupe de France Point.P. L’objectif était de recruter sur les bords de terrain des jeunes étudiants en école de commerce. Puis progressivement, on s’est rendu compte que cet événement avait un objectif bien plus fort, qui était de faire connaître les métiers de l’ensemble du groupe Saint-Gobain. On a alors décidé de centraliser l’organisation, et de dédier cette Coupe de France non seulement aux écoles de commerce, mais aussi aux écoles d’ingénieurs. De plus, on a ouvert la compétition aux équipes féminines, pour pouvoir recruter de façon mixte.

Cette Coupe de France a maintenant deux objectifs : développer la connaissance ainsi que la notoriété du groupe Saint-Gobain, et faire connaître tous nos métiers. Dans le bâtiment, mais aussi la production, les fonctions centrales, la distribution… Le deuxième objectif est bien sûr de recruter, mais cela se fait souvent en deux temps, puisque les étudiants viennent parfois nous voir deux ou trois ans après la compétition. On ne recrute pas tout de suite sur le bord du terrain, on ne tient pas un décompte en nous disant qu’il nous faut un tel nombre de personnes, mais la Coupe a une répercussion à long terme. Quand les étudiants finissent leurs études, ils viennent frapper à notre porte parce qu’ils ont vécu une belle expérience avec nous.

Comment ces écoles sont-elles sélectionnées ?

Virginie : Pour participer à la Saint-Gobain Football Cup, les écoles doivent faire partie de la Confédération des Grandes Écoles. Ensuite, même si il ne s’agit pas d’un critère obligatoire, on apprécie aussi de plus en plus les écoles qui ont des équipes féminines. Quand une équipe masculine s’inscrit, on aime qu’une équipe féminine soit également inscrite. Cette mixité nous permet d’ailleurs chaque année d’atteindre presque la centaine d’écoles participantes, la sélection n’étant pas très rude. Elles doivent déposer un dossier au mois de septembre et, bien qu’il y ait des délais d’inscription et quelques critères pratiques à respecter, on s’adresse au grand nombre.

Quelles valeurs communes voyez-vous entre Saint-Gobain et le sport ?

Stéphane : Cet événement est une belle passerelle entre le monde du sport et le monde professionnel. La vie en entreprise, c’est comme un match de foot : elle exige un esprit d’équipe, et parfois le talent individuel peut aussi faire la différence. On a des objectifs, on doit être performant, c’est assez similaire au scénario d’un match de foot, voire d’une saison. Voir tous ces jeunes en action durant les barrages à Clairefontaine (qui héberge les phases finales) nous permet d’avoir un aperçu de leur envie et de leur motivation par rapport à l’événement. En les voyant allier effort et solidarité, s’adapter au changement, on peut commencer à réfléchir à ce qu’ils pourraient faire dans le monde de l’entreprise par la suite.

Vous avez un rôle de parrain dans cette compétition. Qu’est-ce qui vous a motivé à l’accepter ?

Stéphane : Premièrement, j’adore le foot ! J’y joue depuis très longtemps, c’est une vraie passion. De plus, c’est une belle opportunité d’essayer de partager mon expérience avec tous ces jeunes. Je leur parle de notre quotidien, de la façon dont on peut évoluer dans notre travail et nous épanouir. L’idée est de leur donner une belle image du groupe ! L’année dernière, j’ai eu la chance d’être présent à Clairefontaine. Ça a été génial, il y a eu une sorte de maillage et on a énormément partagé. J’ai pris un alternant avec moi cette année, parce que j’ai toujours l’envie de donner leur chance aux jeunes, de les faire grandir et de leur apprendre des choses. Je trouvais donc pertinent de participer à cet événement et d’essayer d’identifier des talents, de promouvoir l’image du groupe.

Quel est votre rôle précisément ?

Stéphane : Lors de mon expérience l’année dernière, j’ai été rattaché à une équipe d’ingénieurs que j’ai suivie. On a passé le week-end ensemble, qui a démarré dès le vendredi midi avec un repas partagé. On a échangé sur nos expériences, ils m’ont raconté comment se passaient leurs études au quotidien. Et inversement, ils m’ont posé plein de questions. De fil en aiguille, on a noué un lien d’amitié, il n’y avait pas de frontière et on était ouverts à la discussion dans les deux sens.

Virginie : Maintenant, les parrains et marraines, qui sont une cinquantaine, sont associés à une équipe et sont invités à tous les temps forts de la Saint-Gobain Football Cup. Cela commence par une soirée de lancement festive, qui a lieu à la Tour Saint-Gobain au mois de novembre. On présente aux étudiants le schéma sportif de l’année et tout le dispositif digital qu’on met autour de la compétition. Il y a ensuite les barrages en mars, et enfin la phase finale à Clairefontaine.

Tout au long de ces échéances, les collaborateurs proposent également aux étudiants des ateliers digitaux, des concours, des quiz… Cela permet de créer des liens facilement, et c’est ce que les jeunes recherchent. Ils veulent du concret, comme savoir comment on travaille chez Saint-Gobain, quels sont les parcours de carrière, combien on est payé, quel est le poids de la formation, est-ce qu’on fait du télétravail… Ils posent des questions très concrètes qu’ils n’oseraient pas poser dans une salle de conférence avec un PDG.

Quel est l’avenir de la Saint-Gobain Football Cup ?

Virginie : On peut tout d’abord être heureux de vivre une 13e édition. Il est rare de voir des entreprises faire perdurer de tels événements sportifs, parce que cela occasionne des coûts et des ressources. Dans notre cas, on réserve Clairefontaine pendant tout un weekend ! Mais les retombées dans la presse et sur les réseaux sociaux prouvent que c’est un dispositif puissant et unique, puisqu’on est la seule entreprise à faire ça. La plupart du temps, les écoles organisent leurs propres événements sportifs.

Pour l’avenir, l’événement a vocation à évoluer, parce qu’il y a toujours des choses à revoir ! On change continuellement nos mécaniques digitales, et on développe de plus en plus la partie RSE, grâce à un partenariat avec le Fondaction du Football. Cela nous permet de travailler sur des projets solidaires avec les écoles inscrites à la Saint-Gobain Football Cup. Ces projets visent des clubs amateurs autour de thèmes tels que l’éducation, la citoyenneté, l’environnement, la santé… Chaque année, on ajoute une nouvelle brique à la compétition, pour la rendre plus puissante d’un point de vue digital, d’un point de vue RSE ou d’un point de vue RH. Elle évolue continuellement, mais toujours dans la pérennité !

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